Revue du lundi 6 mai

 

Plusieurs journaux parus ce lundi 06 Mai 2024 reviennent en majorité sur les attaques à bombe ayant fait une dizaine de morts dans les sites de déplacés situés autour de la ville de Goma, au Nord-Kivu.

 

L’Union européenne condamne ce bombardement, mais ne cite pas nommément le régime qui soutient les rebelles du M23, note Congo Nouveau. Dans son communiqué parvenu aux médias, rapporte cet hebdomadaire, l’UE a déploré les récentes avancées sur le terrain du M23 et ses alliés, en exprimant sa solidarité aux victimes et à leurs familles. Dans ce même communiqué venu de Bruxelles, rapporte ce tabloïd, cette organisation européenne s’insurge contre l’escalade des violences aveugles contre les civils dans le Nord Kivu. Selon ce portail, l’Union européenne s’adresse en même temps au Gouvernement congolais qui, selon elle, aurait installé des armes lourdes dans les environs du camp des déplacés. Curieux de lire un tel communiqué alors que le chef de l’Etat congolais, Félix Tshisekedi, revient d’une tournée européenne au cours de laquelle il a ré[1]clamé des sanctions contre le régime de Kigali.

Sur le même chapitre, la Référence Plus écrit sur l’après bombardement de ces sites de déplacés autour de la capitale provinciale du Nord-Kivu. Ce quotidien indique qu’au lendemain des frappes venues de la partie sous occupation rebelle, l’émoi est toujours vif en RDC. Selon ce tabloïd qui cite des sources gouvernementales, ce bombardement a fait 14 morts et une trentaine de blessés. Il précise cependant que cette situation a contraint Félix Tshisekedi, qui était en tournée européenne, a écourté son voyage pour rentrer à Kinshasa. Ce portail ajoute que plusieurs ONG et acteurs humanitaires ont en outre dénoncé cette attaque contre des déplacés. Tout comme la Mission onusienne en RDC (MONUSCO) qui évoque une « escalade de violence aveugle contre les civils ».

Cette énième attaque rebelle contre les civils n’a pas laissé indifférent le chef de l’Etat congolais qui revient d’une tournée européenne, signale Forum des As qui publie une interview du journal français « Le Figaro ». Dans cet échange, repris sur les colonnes de ce quotidien kinois, le Président de la République, Félix Tshisekedi demande à son homologue Emmanuel Macron de jouer de son influence pour que Kigali cesse « de piller et de terroriser l’Est de la RDC ». Selon ce portail, le chef de l’Etat qualifie les actes du M23 dans l’est de la RDC d’un génocide, dix fois plus grave que celui ayant frappé le Rwanda en 1994 ! Il assure cependant que tout ce qui se passe dans cette partie du pays est documenté, et toutes les organisations internationales peuvent en témoigner, ajoute Forum des AS dans cette interview du journal « Le Figaro ».

La Prospérité publie en intégralité la même interview du chef de l’Etat au journal Le Figaro qui précise que Félix Tshisekedi ne cache pas son intention de riposter si Kigali continuait de déstabiliser l’Est du pays. Selon ce journal français, cité par la Prospérité, le chef de l’Etat congolais demande une chose : que le Rwanda retire ses troupes du territoire congolais. A la question de savoir si un terrain d’entente n’est pas trouvé, une guerre est-elle possible entre la RDC et le Rwanda ? Félix Tshisekedi a répondu par l’affirmative. Il n’y pas allé par le dos de la cuillère pour affirmer qu’une guerre est possible, Mais il souligne, souligne cette interview : « je veux reculer cette échéance le plus loin possible car je préfère mettre toute notre énergie et nos richesses au profit du développement des 145 territoires de la RDC plutôt que dans l’effort militaire. J’ai procédé à plusieurs réformes pour encourager notre économie ».

De son côté, la Tempête des tropiques ne change pas non de chapitre. Ce quotidien signale que lors marge de son échange avec la diaspora congolaise en Belgique, le président de la République, a rassuré sur les capacités des Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) de mettre fin aux violences dans la partie orientale du pays. Devant ses compatriotes résidant dans l’ancienne métropole, écrit ce quotidien, Félix Tshisekedi réaffirme sa conviction en ces termes : « Nous gagnerons le combat de l’Est quoi qu’il en coûte ».

Affaire de présumée corruption à l’assemblée provinciale de Kinshasa

Africa News change de sujet. Il s’intéresse aux jeeps polémiques pour des élus de Kinshasa. Cet hebdomadaire souligne qu’à Kinshasa, la Société civile exige une enquête des autorités après la distribution de véhicules à des députés provinciaux du parti présidentiel, la veille des élections des sénateurs, des gouverneurs et des vice-gouverneurs, le 29 avril dernier. En RDC, fait savoir ce tabloïd, une nouvelle affaire déploie toute la gamme des ambiguïtés entre structures privées et élus du peuple, entre dons désintéressés et parfums de corruption. Ce portail précise que la Société civile hurle à la corruption et l’Agence nationale des renseignements (ANR) a saisi une dizaine d’automobiles entreposées dans un immeuble de la commune de la Gombe, à une centaine de mètres du quartier général de la Police judiciaire. Plusieurs agents de sécurité qui veillaient sur les véhicules sont interpellés, rapporte Africa News. Ce journal rappelle que les premiers éléments de l’enquête dévoilent que les voitures sont des dons de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS).

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