Qu’ont elles fait ces familles Palestiniennes ?

Le monde entier reste impuissant devant la tragédie du siècle avec les bombardements de la population Palestinienne depuis la Bande de Gaza par l’armée israélienne. Des milliers des morts que l’on ne sait plus compter parmi les populations civiles. Seul l’Afrique du Sud a pris l’audace de traduire l’état juif devant la Cour Internationale de Justice, l’accusant de génocide sur le peuple Palestinien.

Voici une livraison de l’Agence France Presse de ce mercredi 31 janvier sur la situation dans cette partie du globe.

Bande de Gaza (Territoires palestiniens) – Un centre-ville ravagé, des tirs près des hôpitaux et une population en fuite: Khan Younès est le théâtre mercredi de combats acharnés sur fond d’appels de l’ONU pour maintenir l’aide à Gaza de son agence pour les réfugiés palestiniens.

Un char de combat israélien est déployé pour garder une position pendant que des Palestiniens déplacés fuient Khan Younès dans le sud de la bande de Gaza, le 30 janvier 2024
Un char de combat israélien est déployé pour garder une position pendant que des Palestiniens déplacés fuient Khan Younès dans le sud de la bande de Gaza, le 30 janvier 2024afp.com/Mahmud Hams

Dans la nuit, des témoins ont fait état de frappes nourries sur Khan Younès, principale ville du sud de la bande de Gaza où les forces israéliennes au sol tentent de défaire les combattants du mouvement islamiste palestinien Hamas.

Les équipes de l’hôpital al-Amal, un des plus importants de la ville avec le centre médical Nasser, ont rapporté des combats non loin de l’hôpital, avec des éclats d’obus dans la cour, et une pénurie de nourriture.

Nous avons quitté l’hôpital Nasser sans matelas, sous les bombardements et frappes aériennes. Nous ne savions pas où aller, on ne nous a pas donné d’endroit précis où aller. Nous sommes dans le froid, livrés à nous-mêmes, sans tentes et sans rien pour survivre, a dit une Palestinienne ayant fui pour Rafah, plus au sud.

A Khan Younès, un reporter de l’AFP se déplaçant avec les forces israéliennes a témoigné d’un centre-ville détruit, avec des immeubles éventrés sur un sol boueux et de soldats qui s’enfoncent dans des tunnels.

Chaque guerre a ses propres caractéristiques et je pense que cette guerre, son caractère fondamental réside dans les manœuvres terrestres et souterraines. C’est le caractère de cette guerre, a déclaré sur place Dan Goldfus, commandant de la 98e division de parachutistes de l’armée israélienne.

– Catastrophique –

Dans le territoire dévasté et assiégé par Israël, en proie à une crise humanitaire majeure, les bombardements ont poussé 1,7 million de Palestiniens, selon l’ONU, sur un total de 2,4 millions d’habitants, à fuir leur foyer.

Ajoutant à la détresse de la population, les opérations d’aide aux civils de l’agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa) sont menacées après qu’Israël a accusé 12 des 30.000 employés régionaux de l’agence onusienne d’implication dans l’attaque du 7 octobre.

Des Palestiniens déplacés fuient Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, le 30 janvier 2024
Des Palestiniens déplacés fuient Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, le 30 janvier 2024 © / afp.com/Mahmud Hams

Ce jour-là, des commandos du Hamas venus de Gaza ont mené une attaque sans précédent en sol israélien, qui a fait environ 1.140 morts, majoritairement des civils, selon un décompte de l’AFP réalisé à partir de chiffres officiels israéliens.

Quelque 250 personnes ont été enlevées et emmenées dans la bande de Gaza, dont une centaine ont été libérées fin novembre à la faveur d’une trêve, en échange de prisonniers palestiniens.

En riposte, Israël a juré d’anéantir le Hamas et lancé une vaste opération militaire qui a fait 26.751 morts, en grande majorité des civils, selon le ministère de la Santé du mouvement palestinien.

A la suite des accusations contre des employés de l’Unrwa, treize pays, dont les Etats-Unis, le premier bailleur, ont suspendu leur contribution en attendant que l’agence fasse toute la lumière sur l’implication présumée de ses employés dans les attaques du 7 octobre.

Ces décisions (…) vont avoir des conséquences catastrophiques pour la population de Gaza. Aucune autre entité n’a la capacité de fournir une aide de cette ampleur à une population qui en a si urgemment besoin, ont fait valoir dans la nuit des chefs d’agences de l’ONU.

Unrwa : principaux pays financeurs en 2022
Unrwa : principaux pays financeurs en 2022 © / afp.com/Julia Han JANICKI, Sophie RAMIS

Aucune autre organisation n’est capable de remplacer ou de se substituer à la capacité énorme et au tissu de l’Unrwa, a déclaré de son côté la coordinatrice humanitaire de l’ONU pour les Territoires palestiniens, Sigrid Kaag, après une réunion à huis clos du Conseil de sécurité.

Pour le gouvernement israélien, l’Unrwa s’est fondamentalement compromise en laissant le Hamas utiliser ses infrastructures pour mener ses activités militaires et cacher des terroristes. Et cette agence, ont répété de nombreux responsables politiques israéliens, ne fait plus partie du futur de Gaza.

Alliés-clé d’Israël, les Etats-Unis ont jugé que des mesures doivent être prises à l’Unrwa pour que ce genre de choses ne se reproduise plus, tout en reconnaissant le travail crucial de cette agence.

– Le Hamas en Egypte ? –

En parallèle de cette polémique, les Etats-Unis, l’Egypte et le Qatar s’activent en coulisses pour tenter de convaincre Israël et le Hamas de s’engager dans une nouvelle trêve, après celle d’une semaine en novembre qui avait permis la libération d’otages à Gaza en échange entre autres de prisonniers palestiniens écroués en Israël.

Des enfants se tiennent au sommet d'une petite colline près de tentes dans un camp de fortune pour les Palestiniens qui ont fui à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, le 30 janvier 2024
Des enfants se tiennent au sommet d’une petite colline près de tentes dans un camp de fortune pour les Palestiniens qui ont fui à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, le 30 janvier 2024 © / afp.com/Mahmud Hams

Le chef du Hamas, Ismaïl Haniyeh, a confirmé mardi que son mouvement avait reçu une proposition de trêve, résultat d’une réunion à Paris entre le directeur de la CIA, William Burns, et de responsables égyptiens, israéliens et qataris.

Le Hamas examine la proposition et prépare sa réponse, a-t-il indiqué, en ajoutant que des dirigeants du mouvement avaient été invités à se rendre en Egypte pour discuter de l’accord-cadre issu de la réunion de Paris et de sa mise en oeuvre.

Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a cependant affirmé mardi qu’Israël ne retirerait pas l’armée de la bande de Gaza et ne libèrerait pas des milliers de terroristes palestiniens, en échange d’otages.

Un influent ministre d’extrême-droite, Itamar Ben Gvir, a menacé mardi de quitter le gouvernement si M. Netanyahu donnait son feu vert à un accord imprudent pour libérer la centaine d’otages à Gaza.

Telle est la situation actuelle dans la terre sainte où les deux peuples ennemis ne cessent de se livrer la guerre depuis des milliers d’années, selon les écritures saintes. L’église corps du Christ propose deux lectures ce mercredi qui font penser à ces drames. C’est celle tirée de 2 Samuel 24, 2.9-17 qui revient sur une épisode triste de l’histoire du roi David. Ce dernier n’a pas supporté longtemps le châtiment infligé par le Seigneur à son peuple. Il supplia, ainsi, l’Éternel de le punir à leur place :

David, en voyant l’ange frapper le peuple,
avait dit au Seigneur :
« C’est moi qui ai péché, c’est moi qui suis coupable ;
mais ceux-là, le troupeau, qu’ont-ils fait ?
Que ta main s’appesantisse donc sur moi
et sur la maison de mon père ! ».

On peut aussi implorer Dieu en lui disant : » c’est le Hamas » qui a pêché. Qu’ont elles fait ces familles Palestiniennes ?

L’autre lecture est tirée de l’évangile de Jean 10, 24 où l’on voit le Christ plaindre ses frères juifs qui n’ont pas su le reconnaître comme leur Messi:

Jésus leur disait :
« Un prophète n’est méprisé que dans son pays,
sa parenté et sa maison. »
    Et là il ne pouvait accomplir aucun miracle ;
il guérit seulement quelques malades
en leur imposant les mains. Et il s’étonna de leur manque de foi.
Alors Jésus parcourait les villages d’alentour en enseignant.

Ce petit passage peut bien balayer la thèse selon laquelle le Dieu des juifs veut finir avec les palestiniens. Lier le calvaire de ces populations civiles innocentes avec l’organisation du Hamas, d’un côté, et le gouvernement israélien conduit par Benyamin Netanyahou, de l’autre serait une mauvaise lecture de la situation actuelle dans cette région de la terre, surtout quand l’on sait que c’est le même gouvernement israélien qui avait financé ce groupe qu’il traite de terroriste aujourd’hui pour contrer l’autorité palestinienne, il y a quelques années. L’un des plus grands et révolutionnaires de la pensée juive, Paul de Tarse avait mis une croix sur cette priorité qu’aurait le peuple juif devant Dieu par rapport à d’autres peuples de l’univers : » sous le Christ, il n’y a ni juifs, ni grecs, ni palestiniens… ».

La paix est le vrai nom de Dieu !

Sam Nzita

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