C’est une stupéfaction qui a gagné toute la population du Kolwezi chef lieu de la riche province du Lualaba dans l’ancienne province du Katanga où la police a présenté un couple pas assez ordinaire à la télévision ce week-end.
En effet, ce couple est composé d’une jeune fille de 12 ans porteuse d’une grossesse de 4 mois déjà, une semence provenant de son père biologique.
Comme on peut l’observer dans la vidéo, la pauvre infortunée arrange rapidement son vieux pagne dès que l’Opj fait appel à son délinquant de père. Un geste qui en dit long sur l’attitude de peur qui hante l’innocente et le regard assez évasif peut bien expliquer quels assauts cette jeune créature, naturellement belle, a subi plusieurs mois avant sa grossesse de 4 mois.
L’incapacité et indifférence des ONG de lutte pour le bien être des femmes
Dès lors que l’on sait que les grossesses précoces chez les adolescentes ont de graves conséquences sur la santé des mères adolescentes et de leurs enfants, il y a de quoi craindre le pire pour cette jeune créature. Les complications de la grossesse et de l’accouchement sont la principale cause de décès pour les jeunes filles âgées de 12 à 19 ans dans le monde, et les pays à revenu faible ou intermédiaire enregistrent 99 % des décès maternels dans le monde chez les femmes.
Cette situation qui est livrée juste après le mois dédié à la femme, vient encore susciter un vrai débat sur toutes ces organisations de lutte contre les violences faites aux femmes, l’égalité entre hommes et femmes, pour tout dire, les revendications multiples en faveur de la femme. On observe de plus en plus une faible mobilisation de ces organisations quant aux vrais problèmes des femmes dont ceux des filles mineures qui subissent une discrimination à ciel ouvert.
La plupart des ongs engagées dans cette lutte se retrouvent souvent dans des journées de sensibilisation jusqu’au jour d’aujourd’hui, plus de 10 voire 20 ans de sensibilisation sans impact sur le terrain. Certaines femmes leaders qui se sont converties en politiciennes ont oublié d’où elles sont venues. Même dans leur nouveau milieu, il est très difficile qu’elles parlent, désormais, de leurs semblables femmes.
Sans nul doute, le papa géniteur aura la punition la plus lourde mais la jeune infortunée portera cette lourde corvée durant toute sa vie.
Pauvres nous !
Et à un curieux très fâché de déclarer :
» ba ndumba ba tondi bebo n’a Kolwezi, ndoki ya tata oyo akeyi kaka ko tambola n’a makila n’a ye. Makambo ya motindo oyo ewuti wapi boye? » , pour dire: ce monsieur n’a pas vu toutes ces putes qui pullulent dans cette ville de Kolwezi pour aller avec et a préféré abuser de son propre. C’est quoi cette histoire !
Il faut admettre que ce fait qui paraît assez insolite est un cas parmi tant d’autres qui se comptent dans plusieurs familles congolaises où les enfants nés d’un tel accouplement sont soumis à un certain régime secret appelé » sili » chez les swahiliphone, » sekele » chez les lingalaphones.
Un sérieux problème de société !
Don Petit N’Kiar
