Sanctions des USA : le pasteur Cosma Wilungula parle d’un fakenews made in America !

Sanctionné avec deux de ses anciens collaborateurs par les Etats-Unis d’Amérique ce mercredi 16 août, l’ancien directeur de l’Institut Congolais de Conservation de la Nature, iCCN Cosma Wilungula Balongelwa, n’en revient pas et parle d’un fakenews venu des USA.

Si Léonard Muamba Kanda, ancien chef de département de l’Autorité de gestion de la RDC pour la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages en voie d’extinction (CITES) et directeur de l’ICCN  et Augustin Ngumbi Amuri, directeur-coordinateur de l’Autorité de gestion de la RDC pour la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages en voie d’extinction (CITES) et conseiller juridique de l’ICCN n’ont pas réagi, l’homme de Dieu et responsable de la Radio télévision Tropicana qui prêche Jésus et la Nature ne conçoit pas comment les USA qui lui ont décerné le prix du département américain, il y a quelques années pour la conservation, puissent se contredire de cette manière.

Cosmas Wilungula, ancien directeur général de l’ICCN rejette toutes ces allégations. Il condamne l’ignorance des auteurs du communiqué du système international qui régule le commerce des espèces protégées.

Il ajoute ignorer le véritable mobile de ce communiqué qui est publié deux ans après son départ à la tête de l’Institut congolais pour la conservation de la nature. Pour lui, c’est tout simplement un fakenews made in America.

Tôt ou tard, nul n’échappe aux sanctions des USA

Dans un communiqué publié ce mercredi, les Etats-Unis désignent ces personnes comme étant généralement inéligibles à l’entrée aux États-Unis en raison de leur implication dans des actes de corruption importants.

Le communiqué indique qu’en tant que fonctionnaires responsables de la protection des espèces sauvages, ils ont abusé de leurs postes officiels en s’impliquant dans le trafic de chimpanzés, de gorilles, d’okapis et d’autres espèces sauvages protégées de la RDC, principalement vers la République populaire de Chine, en échange de pots-de-vin.

« Leurs actions criminelles transnationales corrompues ont sapé l’état de droit et la transparence du gouvernement en RDC ainsi que les efforts de longue date de conservation des espèces sauvages », lit-on dans le communiqué.

Cette action montre que les États-Unis se tiennent aux côtés de ceux en RDC qui s’évertuent de perturber le trafic des espèces sauvages et de préconiser l’obligation de rendre des comptes incombant aux fonctionnaires corrompus et aux criminels transnationaux.

« Ces désignations réaffirment également l’engagement des États-Unis à lutter contre la corruption, qui est préjudiciable à l’intérêt général, freine la prospérité économique des nations et entrave la capacité des gouvernements de répondre efficacement aux besoins de leurs peuples », conclut le communiqué.

Sam Nzita

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