Revue du lundi 21 août.

Plusieurs journaux parus ce lundi 21 août commentent l’option de l’Union pour la nation congolaise (UNC) de Vital Kamerhe de soutenir la candidature de Félix Tshisekedi à la présidentielle de 2023.

Lors d’un congrès tenu samedi 19 août à Kinshasa, rapporte Congo Nouveau, l’Union pour la nation congolaise (UNC) de Vital Kamerhe a désigné Félix Tshisekedi comme son candidat à la présidentielle de décembre 2023. Selon cet hebdomadaire, les membres de ce parti justifient leur position par le souci de parachever toutes les actions du programme commun conçu avec son partenaire UDPS dans le cadre à l’avènement de la plateforme CACH (Cap pour le Changement). Il s’agit aussi, selon eux, de poursuivre « la mutualisation des efforts pour l’émergence de la RDC » dans le cadre de l’Union sacrée pour la nation, indique ce tabloïd. Pour le secrétaire général du parti de Vital Kamerhe, note ce portail, son patron n’est pas obsédé par une ambition présidentielle mais souhaite soutenir encore le chef de l’Etat sortant, Félix Tshisekedi. Ce journal cite Billy kambale qui justice les raisons de ce choix électoral.

Sur le même chapitre, AfricaNews estime qu’il s’agit du lancement de l’acte 2 de l’alliance entre Tshisekedi et Kamerhe. Pour cet hebdomadaire, ce mariage politique est parti pour durer au moins 5 ans encore sauf gros imprévu. Ce tabloid précise que le leader de l’Union nationale congolaise (UNC) a renoncé à l’accord de Nairobi en acceptant de s’effacer, une fois de plus, au profit de Tshisekedi à la présidentielle de décembre 2023. Selon cet accord, conclu après le retrait de ces deux personnalités de l’accord de Genève, qui a désigné Martin Fayulu candidat unique de l’Opposition à la présidentielle, Vital Kamerhe devrait soutenir Félix Tshisekedi en 2018 et les rôles devraient être inversés en 2023, explique ce portail. Le leader de l’UNC, en plus de son statut de vice-Premier ministre en charge de l’Economie, rapporte ce journal, est membre du présidium de l’Union sacrée de la nation (USN), plateforme politique dont l’objectif est d’obtenir, par voie des urnes, la prolongation du bail de Tshisekedi à la Cité de l’Union africaine. Cité dans les colonnes d’AfricaNews, Vital Kamerhe affirme s’effacer à nouveau au profit de Tshisekedi, pour prôner pour une « gouvernance » de qualité de la RDC.

Le Potentiel souligne qu’après l’AFDC de Bahati Lukwebo, c’est le tour de l’UNC de Vital Kamerhe de plébisciter Félix Tshisekedi, candidat président de la République à l’élection du 20 décembre 2023. Et même si cette annonce faite à l’issue du 3è congrès ordinaire du parti organisé à Kinshasa devant les cadres et militants ainsi le Sg de l’UDPS, Augustin Kabuya, parait moins surprenante, estime ce quotidien, il y a de quoi affirmer que c’est désormais officiel de tabler sur une assise électorale autant confortée pouvant permettre à l’actuel locataire du Palais de la nation de rempiler à moindre effort. Et d’après Vital Kamerhe, président de l’UNC et membre du présidium de l’Union sacrée de la nation, repris dans les colonnes de ce tabloid, le choix de son parti est un choix de cœur et de raison, car il est tributaire de leur foi en l’avenir de changer des choses. Aussi, signale ce portail, le président de l’UNC indique que son parti est bien conscient du chemin qui reste à parcourir du fait de l’immense défi de développement. « Aujourd’hui, conscient de notre responsabilité, nous sommes résolument tournés vers l’avenir. Nous savons que la route que nous avons empruntée est la bonne et nous amènera vers les verts pâturages de la paix. Que vive le président Félix Tshisekedi et candidat à la présidentielle 2023 à la demande de notre parti », a conclu Vital Kamerhe, écrit ce journal. Pour Billy Kambale, Secrétaire général de l’UNC, note ce quotidien, l’idéal reste celui de la conservation du pouvoir gagné en 2018.

A ce sujet, Forum des As cite Vital Kamerhe qui explique que « Il (NDLR : Félix Tshisekedi) a dévoilé un leadership responsable et attentif aux doléances de son peuple ». Au cours de leur congrès, souligne ce quotidien, les membres de l’UNC demandent au chef de l’Etat de porter l’ambition de leur parti à la présidentielle 2023, telle que formulée à la résolution lors de ce forum. Ce IIIème congrès de l’UNC a par ailleurs renouvelé le mandat de Vital Kamerhe au poste de président national du parti, fait savoir ce tabloïd.

Pendant que l’UNC propulse la candidature de Félix Tshisekedi, note la Prospérité, Marie-Josée Ifoku annonce sa candidature à la présidentielle à venir et prône une transition pour la réforme de la République. Dans une déclaration parue le 17 août, note ce quotidien, Marie-Josée Ifoku propose un mandat électoral sous forme de transition pour la RDC. Selon elle, ajoute ce tabloïd, une fois élue il va établir un état des lieux complet de l’Etat depuis 1960, mettre en place deux autres institutions d’appui à la démocratie notamment, le Conseil National de Médiation et la Commission constituante pour la 4è République ; organiser des assemblées citoyennes, des groupes de travail et des consultations régulières pour permettre aux gens d’exprimer leurs opinions et contribuer à la conception de nouvelles institutions et politiques, investir dans l’éducation civique et la sensibilisation des citoyens sur les principes démocratiques, les droits et responsabilités, et les enjeux clés de la transition et enfin promouvoir la réconciliation nationale. Pour arriver à cette renaissance, rapporte ce portail, Marie-Josée propose de rompre avec le système de prédation établie dans la gestion de la République sous le regard passif du peuple congolais et la complicité de la classe politique.

Pour l’Avenir, Marie-Josée Ifoku prône la « Kombolisation » doctrine ayant pour mission de redonner les valeurs, la dignité et la place de la RDC dans le concert des nations en prônant la prise de conscience de la situation dans laquelle se trouve le pays. Elle précise en outre que son objectif est l’émergence d’une société congolaise basée sur le nettoyage de soi, de son environnement et de l’État, et sur l’unité dans la diversité, la bonne gouvernance et la renaissance de la République, poursuit ce quotidien.

Entre-temps, écrit la Tempête des tropiques, le premier vice-président de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI), Bienvenu Ilanga Lembow, a reçu une délégation de la mission conjointe africaine accréditée pour suivre sur le terrain le processus électoral. Ce quotidien signale que les membres de cette mission à long terme constituée d’experts venus de la Côte d’Ivoire, du Cameroun et du Congo-Brazzaville ont déposé, auprès de la hiérarchie de la CENI, leur rapport. C’est en somme un bilan d’étape établi, après avoir observé, aussi bien à Kinshasa qu’à Tshikapa, notamment la formation des formateurs des membres des Bureaux de réception et traitement des candidatures (BRTC) ainsi que leur fonctionnement.

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