L’Eglise catholique du Congo: la flagellation !

Jamais l’église catholique du Congo n’a été aussi malmenée depuis les années Mobutu . En effet, le bras de fer entre le régime issu de l’alternance au pouvoir incarnée par Joseph Kabila d’avec Félix Tshisekedi et l’église catholique corps du Christ a atteint le comble depuis la convocation du numéro un des laïcs catholiques, Jean Bosco Lalo, au Parquet près le Tribunal de Grande Instance de Kinshasa Gombe ce mercredi 24 novembre : une erreur monumentale qui va coûter cher à Félix Tshisekedi si jamais il se représentait en 2023.

Jean Bosco Lalo, Président de CALCC

Les germes d’une guerre sans fin

Le conflit ouvert contre les églises catholiques et protestantes du Congo, deux grandes églises en terme du nombre des fidèles, remonte, selon certains observateurs, de la contestation des résultats de l’élection de l’actuel chef de l’état par ces deux confessions religieuses qui reconnaissaient cette victoire à Martin Fayulu. Depuis lors, c’est la flagellation de l’église catholique du Congo.Les membre de cette église ont été mis sur le grill en commençant par son berger, le cardinal Fridolin Ambongo, Archevêque de Kinshasa, qui a déclaré même être en insécurité; l’abbé Nshole, le secrétaire général et la bouche autorisée de la Conférence épiscopale nationale du Congo et aujourd’hui le Présidente tous les fidèles catholiques du Congo, Jean Bosco Lalo qui sera entendu ce mercredi 24 novembre par la justice.Son interpellation intervient un jour après le sit-in organisé au siège de la Céni le lundi 22 novembre dernier.

L’autre raison du bras de fer entre les deux est la mise en place du nouveau président de la centrale électorale. La guerre entre les deux grandes confessions religieuses et les autres proches du pouvoir avec l’apôtre Dédé Kamba comme meneur des troupes s’est soldée par l’abandon des poursuites des pourparlers entre les délégués des confessions religieuses. Humblement, l’abbé Nshole lâcha: « Nous avons échoué »!

Au vue du climat très tendu entre le camp Ambongo et Tshisekedi, il y a lieu de rappeler à Fatshi que cette guerre ouverte contre l’église catholique est perdue d’avance quand on connait la force de frappe de cette église qui a beaucoup secouru l’opposition qu’incarnait l’UDPS alors que Kabila était tout puissant. C’est la même église qui avait donné un peu d’espoir à Tshisekedi, Fayulu, Katumbi, Bemba, Kamerhe jusqu’à la chute de l’homme de Kingakati. Cracher de cette manière sur l’église mère serait une trahison. Félix Tshisekedi devrait jouer à l’apaisement entre lui et ses alliés d’hier car: « On ne n’abandonne pas une pirogue qui a aidé à traverser la rivière durant l’adversité », dit-on.

Sam Nzita

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