La communauté Internationale est progressivement en train de sortir de son mutisme habituel s’agissant de la guerre à l’Est de la RDC.
Ce mardi 20 février, le Conseil de sécurité des Nations Unies a approuvé l’ajout de six nouveaux membres du Mouvement du 23 mars (M23) et des Forces Démocratiques de Libération du Rwanda (FDLR) à la liste des sanctions, exacerbant ainsi les tensions entre la République Démocratique du Congo (RDC) et le Rwanda, qui s’accusent mutuellement de soutenir ces groupes armés.
L’occasion faisant le larron, le représentant permanent de la France, Nicolas De Rivière, a mis en garde contre le soutien à ces groupes armés, soulignant que cela ne ferait qu’aggraver les tensions entre Kinshasa et Kigali.
Dans un trio plus offensif qu’auparavant, les États-Unis et le Royaume-Uni ainsi que la France ont proposé l’ajout de ces nouveaux individus à la liste des sanctions de l’ONU.
Une décision unanime qui a été approuvée par les membres du Conseil de Sécurité qui a relevé le caractère important d’une désescalade et appelé à des actions pour apaiser les tensions des deux côtés.
En condamnant le soutien de l’armée rwandaise au M23, la France a également pressé les Forces Armées de la RDC à « cesser toute collaboration » avec les FDLR, conformément aux engagements pris par les autorités congolaises. Des préoccupations ont été exprimées quant à la « détérioration » de la situation humanitaire, appelant à la protection des populations civiles, notamment des déplacés, en accord avec le droit international humanitaire.
« Le Dialogue est essentiel pour résoudre cette crise » tel a été les mots clés de l’intervention du représentant de la France au conseil de sécurité. Nicolas De Rivière a martelé sur la nécessité de tout mettre en œuvre pour « empêcher la propagation » de la crise actuelle dans toute la région.
NGK
