Direct – Guerre en Ukraine : « Et si l’UE disparaissait d’ici l’entrée de l’Ukraine ? », lorsque Medvedev rudoie « Tante Ursula »

Le vice-président du Conseil de sécurité, Dmitri Medvedev, lors du défilé militaire du jour de la victoire sur la place Rouge en 2020, lors du 75e anniversaire de la fin de la Grande Guerre patriotique lorsque les nazis ont capitulé devant l’Union soviéti

Alors que l’état de santé réel de Vladimir Poutine continue d’alimenter les questionnements des services de renseignements du monde entier, son fidèle parmi les fidèles, Dmitri Medvedev, s’est fendu d’une analyse dont il a le secret à propos de l’Union européenne et de l’Ukraine. Dans son dernier billet publié sur Télégram, l’ancien Premier ministre et ancien président russe, aujourd’hui vice-président du Conseil de sécurité de la Fédération de Russie, s’est posé la question de la survie de l’Union. Une réflexion en filigrane de celle relative à l’adhésion de l’Ukraine au cours de laquelle il n’a pas hésité à rudoyer « Tante Ursula » et ses promesses.

Sur le terrain, les troupes de l’armée russe continuent de déverser leur déluge de fer et de feu sur l’est de l’Ukraine. Dans le Lougansk, à Severodonetsk, les combats de rue font rage, les soldats se tuent les yeux dans les yeux. Mais depuis la ville voisine de Lyssytchansk, de l’autre côté du fleuve, l’artillerie ukrainienne tire également sur les positions russes à Severodonetsk, et les Russes leur répliquent à coups de mortiers et roquettes. Au milieu de ces tirs croisés, les civils tentent de survivre et se préparent au pire comme l’a encore souligné sur Telegram le gouverneur de la région de Lougansk Serguiï Gaïdaï. Des frappes qui n’épargnent pas les exploitations agricoles où les cheptels survivants errent, souvent dans l’attente d’un autre couperet dans une région, le Donbass où la nourriture de qualité se fait de plus en plus rare. 

Une vie extrêmement dure pour les quelque « 10% » d’habitants de Lyssytchansk restés sur place, qui n’ont plus ni réseau téléphonique, ni eau courante ni électricité, cuisinent au feu de bois et sont réfugiés dans des caves. « On essaye de les persuader de partir« , mais « certains refusent catégoriquement« . Et seul un « petit pourcentage » espère que Moscou fera de la région un « monde russe« , a expliqué le gouverneur de la région.

Une Russie aux prises avec des tensions de plus en plus grandissantes au sein de ses troupes. D’après le dernier bulletin des renseignements britanniques, des unités russes entières ont en effet refusé des ordres, entraînant des affrontements entre des officiers et leurs troupes. Parmi les facteurs qui minent le moral des soldats russes, une mauvaise perception du leadership, des possibilités limitées de rotation des unités, des pertes très lourdes et le stress au combat.

De leur côté, les commandants du régiment Azov capturés à Marioupol sont détenus à la prison de Lefortovo à Moscou a rapporté l’agence Tass. Parmi les personnes emmenées à la prison russe figurent le commandant adjoint du régiment d’Azov, Svyatoslav Palamar, et Sergei Volynsky, commandant de la 36e brigade des marines ukrainiens.

rtbf.be

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