A quelques heures de l’adresse du Prix Nobel de la Paix Dénis Mukwege à la nation congolaise, la salle des conférences de la paroisse Notre Dame de Fatima est déjà archi comble et vomit du monde.
Les femmes sont les premières à envahir le lieu, elles qui ont cotisé pour mener celui qui représente leur espoir à la gestion de la destinée de ce pays meurtri par des années des guerres faisant des millions des morts et des déplacés internes.
Si le fils d’Étienne Tshisekedi au pouvoir ne prend pas garde, il risque d’être surpris par le réparateur des femmes. Il faut dire que ce médecin est le seul probable candidat à la présidence de n’avoir pas pris part à la gestion de la Res publica et ne s’être confondu dans des conciliabules ou accords qui ont abouti à la partition du pays de Lumumba. Mukwege est un homme « clean »!
Félix Tshisekedi, mal parti
Si certains proches de Fatshi Béton jubilent déjà sa réélection, il y a lieu de noter que la configuration des personnes désignées par François Mwamba, coordinateur de sa campagne fait déjà tâche d’huile au sein de l’Union sacrée. L’on peut, ainsi, observer d’un côté un bloc à configuration tribalo-ethnique composé à majorité des personnes de l’espace Kasaï, un autre à majorité Katangais mené par le premier ministre Sama Lukonde et un autre mené par Christophe Mboso au nom de l’Union sacrée.
Cette assurance du camp Béton ne peut se confirmer que si le Prix Nobel de la Paix ne se présentait comme candidat, si non, ce sera très difficile à Tshilombo de négocier sa relocation au palais de la Nation.
Sam Nzita
