TABU LEY, L’HISTOIRE MERVEILLEUSE DE SA NAISSANCE (Une tribune MUSENE SANTINI BE-LASAYON)

Tabu Ley, l’un des plus grands, des plus prestigieux et des plus célèbres artistes-musiciens congolais, a été conçu à Léopoldville, mais est né, le 30 novembre 1940, à Bagata, dans l’actuelle province du Kwilu. Alors âgé de 3 mois, ses parents le ramènent à Léopoldville, l’actuelle ville de Kinshasa, où il grandit, étudie et entre dans la vie professionnelle d’abord en tant que secrétaire-comptable, puis comptable et enfin artiste-musicien. Qu’est-ce à dire?

Ses parents, papa Tambu et mama Collette, se marient, au cours des années mille neuf cent trente, dans leur village de Mampo, dans le secteur de Kwilu-Ntober, territoire de Bagata, province du Kwilu. Mais, quelques années après, ils quittent leur village pour la ville de Léopoldville, l’actuelle ville de Kinshasa, où le mari a trouvé du travail dans une entreprise. Ils y vivent ensemble, pendant un certain nombre d’années, sans avoir eu d’enfants. Mama Collete connu, en effet, plusieurs fausses couches. Mais, ils ne comprennent rien à cette situation.

Au début de 1940, Mama Collette tombe à nouveau enceinte. Papa Tambu, son époux, simultanément content et inquiet, fait part de cette situation à son beau-frère, le frère-aîné de son épouse qui vit et travaille à Bagata. Celui-ci, soucieux d’avoir des neveux et nièces pour la croissance de son clan selon la tradition, supplie son beau-frère de lui envoyer sa sœur passer la grande partie de sa période de cette énième grossesse auprès de lui à Bagata. Afin de lui permettre de suivre de très près, lui-même, l’évolution jusqu’à son terme.

Papa Tambu est d’accord. Mama Collette, enceinte de 3 mois, quitte Léopoldville par bateau pour Bagata où son frère l’attend avec amour. Quelques mois plus tard, soit le 30 novembre 1940, elle accouche, sans aucun incident, d’un garçon. Son bébé et elle-même se portent merveilleusement bien. Les deux clans, paternel et maternel, jubilent.

Le petit garçon reçoit des parents un nom très significatif de SIN-A-MOE, puisé dans la langue et la culture yansi. Les prêtres catholiques, qui vivent l’événement, lui ajoutent le nom de TAMBU (celui du père qui sera déformé à l’école et deviendra Tabu) et les prénoms de Pascal Emmanuel. Ce nom de SIN-A-MOE est très significatif. Il veut dire « ORIGINE DE LA VIE. » Car, il a fallu que sa mère, Mama Collette, rentre d’abord dans sa famille d’origine pour recevoir la bénédiction de ses ancêtres avant d’avoir cet enfant tant attendu.

Bénis et par les ancêtres et par les prêtres, Mama Collette et son fils reprennent, toujours par bateau, le chemin de Léopoldville. Ils vont y rejoindre respectivement leur mari et leur père. L’enfant est alors âgé de 3 mois.

Maman Théthé, épouse de Tabu Ley

À Léopoldville, Papa Tambu, plein de joie, loue le Dieu de ses ancêtres et d’Abraham qui vient de le rendre père pour la première fois de sa vie. Il organise une petite réception en l’honneur de son fils et de son épouse. Malheureusement, lui et sa femme n’auront plus jamais d’enfant après SIN-A-MOE TAMBU Pascal Emmanuel.

Les enfants Tabu

Donc, Pascal Tabu Ley, alias Rochereau, alias Seigneur Ley, est l’enfant unique de ses parents. D’où, en grandissant dans ces circonstances, il envisage de fonder lui-même une grande famille. En faisant beaucoup d’enfants. Afin d’être bien entouré de ses enfants et petits-enfants. Effectivement, selon ce qu’il m’a lui-même confessé dans sa résidence de Limete en 2001, il a fait, au total, 23 enfants. Soit 10 avec Mama Théthé, sa première épouse; 6 avec Mama Mundi, sa seconde épouse, 1 avec une Sénégalaise, 1 avec une Congolaise de Brazzaville,.1 avec une Rwandaise, 1 avec une Kenyanne, 1 avec Mbilia Bel et 2 avec une Yansi qu’il a épousée après la mort de Mama Théthé.

Sukaina de Tabu Ley Rochereau

MUSENE SANTINI BE-LASAYON

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