Revue du jeudi 21 septembre.

Les journaux parus jeudi 21 septembre à Kinshasa commentent en long et large les interventions du président Félix Tshisekedi à New York (USA) en marge de la 78e Assemblée générale de l’ONU.

C’est une nouvelle posture que prend le président de le République sur la question de l’agression rwandaise sous couvert du M23 dans la partie Est du pays, indique Le Potentiel, rapportant les propos tenus par Félix Tshisekedi, devant la presse mardi 19 septembre à New-York, aux États-Unis d’Amérique :

« Nous sommes prêts à faire face à toute menace provenant du Rwanda. La défense de notre pays est notre priorité et tous les scénarios sont envisagés pour assurer la paix en RDC ».

Avec les capacités renforcées des FARDC, commente le journal, le Rwanda devra s’attendre à payer de son agression en RDC et de son soutien au groupe de criminels du M23, à défaut de s’aligner véritablement dans les différents schémas du rétablissement de la paix tracés à Nairobi et à Luanda.

Félix Tshisekedi, renchérit L’Avenir, « n’exclut aucun scénario pour défendre la RDC et avoir la paix véritable en République démocratique du Congo ». Considérant « que le M23 n’est autre qu’un groupe criminel orchestré par M. Paul Kagame », il affirme qu’« aucune négociation ou dialogue n’est envisageable avec de tels criminels ».

Selon La prospérité, Félix Tshisekedi accuse en effet le Rwanda « de soutenir des semeurs des troubles du M23 qui, curieusement, demandent même un dialogue alors qu’ils sont coupables de flétrissures à l’égard de la RD. Congo, pour des faits de guerre, des viols, massacres et actes terroristes perpétrés sur son sol et contre les populations civiles dont la plupart sont en errance ».

Le sort de la MONUSCO

Le chef d’Etat congolais a réaffirmé cette même position lors de son intervention mercredi à la tribune des Nations unis, au cours de laquelle, selon L’Avenir, il a également appelé au retrait accéléré de la MONUSCO.

Tshisekedi s’est étonné de constater que plusieurs décennies après, la MONUSCO n’a pas réussi à mettre fin à la prolifération des groupes armés ni à protéger la population civile, rapporte le quotidien, ajoutant qu’il a ainsi instruit au Gouvernement de la République d’entamer des discussions avec l’Onu pour un retrait accéléré de la MONUSCO en décembre 2023, en lieu et place de 2024 comme convenu initialement.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Verified by MonsterInsights