Le rapport de l’ANR sur l’assassinat de Chérubin Okende Senga a-t-il déclenché le conflit et la méfiance entre le renseignement militaire(l’ex Demiap) et civil(l’ANR) ?
C’est , en effet, le climat observé depuis l’arrestation du correspondant de Jeune Afrique en RDC, le journaliste Stanis Bujakira par les services de renseignements depuis trois jours. L’on apprend que le climat est désormais conflictuel entre l’ANR et l’état-major Rens Mil l’ex Demiap.
Le renseignement militaire accuse l’ANR de l’avoir épinglé et organisé la fuite de sa note interne par rapport à l’assassinat de Chérubin Okende Senga.
Et nos sources indiquent que durant les 3 jours d’audition de Stanis Bujakera Tshiamala, il lui a été obligé de citer les noms parmi les fonctionnaires de l’ANR et de renseignement militaire l’ex Demiap qui lui donnent les informations et les documents internes de ces deux services.
Enfin, les enquêteurs ont soutenu durant l’audition de Stanis Bujakera Tshiamala que la signature du document fuité serait imitée.
Tout ça n’était qu’un prétexte pour l’intimider et fabriquer des fausses accusations contre lui alors qu’il n’est pas signataire de l’article publié par Jeune Afrique sur le rapport de l’ANR épinglant l’ex Demiap d’être l’auteur de son assassinat.
Plusieurs spécialistes en droit interrogés sur cette affaire qui défraie la chronique dont le très célèbre Me Willy Wenga estiment que cette détention est illégale et que Stanis Bujakira a ,inutilement, duré au cachot, un endroit moins approprié pour un journaliste de renommée internationale. D’où sa libération devrait intervenir illico presto surtout que l’article indexé par les services des renseignements ne porte pas la signature de Stanis Bujakira.
GM
