En séjour à Genève où il participe à la 52e session du Conseil des droits de l’homme des Nations Unies, le chef de l’état Félix Tshisekedi vient de stopper l’ardeur des milliers des congolais qui rêvaient aux élections d’ici décembre 2023.
En effet, Tshisekedi fils émet des doutes pour d’éventuelles élections cette année suite à la persistance de l’insécurité dans l’Est qui risque de causer préjudice à ce processus:
« La persistance de la guerre à l’Est de notre pays risque d’hypothéquer le processus électoral dont les opérations d’enrôlement sont déjà en cours par suite du déplacement massif des personnes des zones des combats, de l’insécurité et de l’inaccessibilité à ces zones ».
Cependant, ce dernier a ouvert une brèche d’espoir :
» le Gouvernement de la République et moi-même attachons le plus grand intérêt et portons une attention soutenue à leur tenue en toute transparence, en toute liberté et sans exclusion basée sur des considérations politiques, tribales ou ethniques « .
La communauté internationale rechargée
Tshisekedi fils appelle la communauté internationale à s’impliquer davantage aux côtés de son pays pour la restauration de la paix et de l’autorité de l’État dans la partie Est du territoire national.
Il faut rappeler que c’est depuis le 16 février de l’année en cours que la Commission électorale nationale indépendante ( CENI), a lancé les opérations d’identification et d’enrôlement dans la troisième aire opérationnelle composée des provinces en proie de l’insécurité.
Sam Nzita
