Procès Mwangachuchu: Le prévenu avait rempli toutes les formalités pour détenir le pistolet GP qu’il avait présenté, avant la délivrance d’autorisation du port d’arme (Chef de division de régime des armes à feu au secrétariat général de l’intérieur)

Le député national Edouard Mwangachuchu devant la Haute cour militaire

Le député national Edouard Mwangachuchu devant la Haute cour militaire

Le chef de division de régime des armes à feu au secrétariat général au ministère de l’intérieur et sécurité, Antoine Ntshikala a comparu le vendredi 21 juillet au cours de l’audience publique tenue à la prison militaire ndolo par la haute cour militaire. La Haute cour a examiné la prévention de détention illégale d’arme retenu contre le député national Mwangachuchu. M. Ntshikalaa précisé que ses services ne donnent pas d’armes mais plutôt l’autorisation de port d’arme.

« L’honorable Mwangachuchu avait présenté un petit pistolet GP, nous ne pouvons pas délivrer un permis sans que la personne puisse avoir l’arme. Donc les éléments de l’arme doivent se retrouver dans le document du permis de port d’arme que nous allons établir. Nous ne lui avions pas remis une arme, il était venu avec ça lui-même. Il est venu avec l’arme, nous lui avons donné les documents et puis il est parti. Quand l’honorable Mwangachuchu est venu, nous avons vu l’arme, nous avons prélevé la marque, le modèle et le numéro de série », a expliqué Antoine Ntshikala Kitakalonga devant la Haute cour militaire. 

D’où était venue alors l’arme présentée par Mwangachuchu pour obtenir l’autorisation de port? Le responsable du ministère de l’intérieur parle d”un « marché plus noir que le charbon ». 

« Si un requérant se présente avec une arme avec mention PNC ou FARDC on lui demande de rentrer avec. Nous ne pouvons pas orienter quelqu’un où trouver d’arme, quitte à lui chercher son arme. L’honorable était venu avec son arme. L’obtention d’une arme est un marché plus noir que le charbon. Si je dis noir, parce qu’il y a pas une alimentation où on vent des armes, c’est sous coulisses. On ne peut pas vendre des armes comme des arachides », a t-il ajouté 

L’arme dont il est question aurait été perdue par son garde du corps, qui s’appelle Byamungu. Le prévenu Mwangachuchu avait affirmé qu’à son retour à Kinshasa après un séjour médical à l’étranger, il avait constaté la perte d’arme.

Édouard Mwangachuchu et son co-prévenu sont soupçonnés d’entretenir des liens avec les rebelles du M23. Ils sont poursuivis pour trahison, participation à un mouvement insurrectionnel, espionnage et détention illégale d’armes de guerre. Ces poursuites ont été déclenchées à la suite des découvertes par les services de renseignements militaires des armes de guerre dans la résidence d’Edouard Mwangachuchu à Kinshasa et aussi dans les locaux de sa société SMB à Masisi au Nord-Kivu.

Avec actualite.cd

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