La famille du feu Valentin Senga exige le respect de la mémoire de l’illustre disparu

Les obsèques du premier gouverneur élu de la province du Bas-Uélé issu du démembrement de la Province Orientale, Valentin Senga Paysayo, font couler beaucoup d’encre et de salive. Décédé le 23 mai 2023 à Bruxelles en Belgique d’une suite longue maladie, Valentin Senga a été inhumé dans l’intimité dans la capitale belge, conformément à ses dernières volontés.

Mais depuis quelques heures, un média s’acharne, à travers un article de presse, sur la sénatrice Carole Agito Amela, élue des élus du Bas-Uélé, et l’accablent comme étant à l’origine d’un prétendu flou qui aurait entouré les funérailles de Valentin Senga à Bruxelles. Selon cette presse, qui s’appuie sur un membre non identifié de la famille de l’ancien gouverneur du Bas-Uélé d’heureuse mémoire, la sénatrice Agito aurait demandé que le défunt soit mis en terre en Belgique plutôt qu’au pays, pour « enterrement dans le silence le plus total sans des obsèques dignes du défunt ».

Et pourtant, la sénatrice, en sa qualité de questeur de la chambre haute du Parlement, n’a fait que remettre à la famille les fonds pour l’enterrement de Valentin Senga, conformément aux textes du Sénat en la matière, vu que le regretté fut sénateur pendant une législature (2007 à 2012), et s’était régulièrement acquitté de ses cotisations.

C’est donc un ensemble de balivernes racontées, sans tenir compte de la personnalité de cette femme, grande figure nationale, respectée et choix des élus du Bas-Uélé dans la chambre haute du Parlement de la République démocratique du Congo. Ceci, d’autant plus que la famille du regretté Valentin Senga a tenu à remettre les choses à l’endroit, en adressant un droit de réponse contenant toutes les précisions. Mandaté par la famille Senga, le frère cadet du défunt, Maxence Senga Saïdi fixé l’opinion, notamment, en donnant un éclairage sur ce fait, ensuite avec un démenti formel du contenu de l’article de presse accablant la sénatrice.

« Il est important de noter que la famille Senga n’a mandaté aucun de ses membres pour se plaindre ni sur les conditions, ni sur le lieu de l’inhumation de notre regretté frère, l’honorable Valentin Senga (pour qui nous recommandons de garder une pensée pieuse). Le lieu d’enterrement de notre frère et l’environnement dans lequel il a été enterré sont consécutifs à ses dernières volontés transmises par lui-même pendant alors qu’il était terrassé par la maladie, à un des patriarches du peuple Zandé, papa Mozagba. Il avait souhaité si l’irréparable arrivait, qu’il soit enterré en Belgique, prêt de son fils, afin de permettre à ce dernier de lui rendre hommage et fleurir sa tombe, chaque fois que l’occasion se présentera. Aussi, avait-il souhaité que son enterrement passe dans l’intimité familiale », souligne la famille.

Et d’affirmer : « Au sujet des contributions financières, la famille reconnaît avoir reçu celle du Sénat (Chambre à laquelle le défunt n’appartenait plus), du gouvernement provincial du Bas-Uélé et des amis et connaissances du défunt à qui nous disons encore notre reconnaissance. Aucun acteur politique n’a le droit d’utiliser le nom de notre frère pour régler des comptes à ses adversaires politiques. Sur ce, la famille en appelle à l’humanisme des uns et des autres pour le repos éternel de l’âme de celui que nous avons tous aimé de son vivant ».

La famille de Valentin Senga apporte un démenti formel par rapport à l’article de presse en ces termes : « La famille rappelle qu’aucune personnalité scientifique, politique ou traditionnelle n’a usé d’une quelconque influence sur le choix du lieu d’inhumation de notre regretté frère ; jamais la famille n’a exploité la mémoire de notre regretté frère à des fins commerciales pour se remplir les poches ; sous aucune forme que ce soit, la famille n’a donné mandat à une tierce personne pour régler des comptes à des personnalités politiques sous prétexte qu’elles ne nous ont pas assisté lors des funérailles de notre regretté frère ». Et pour conclure, la famille du feu Valentin Senga « demande à l’opinion nationale de garder une pensée pieuse de l’illustre disparu ».

A travers la réaction de la famille du feu Valentin Senga, les funérailles du feu ancien premier gouverneur du Bas-Uélé sert de prétexte pour des coups bas et de règlements des comptes politiques alors qu’on avance résolument vers les élections législatives et provinciales prévues en décembre 2023.

M.E

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