Journée de la femme : le personnel féminin de la Snel sensibilisé à participer aux postes de décision

Une journée de réflexion et de sensibilisation a été organisée, le mardi 19 mars 2024 à l’hôtel Béatrice à Kinshasa, par le département des Ressources humaines de la Société nationale d’électricité (Snel SA) à l’intention des femmes travailleuses de l’entreprise dans le cadre de la journée internationale de la femme célébrée le 8 mars de chaque année. Le thème de cette journée, adapté au contexte congolais, a été : « Accroitre les ressources nécessaires à travers les femmes et les jeunes filles dans la paix pour un Congo paritaire ».

Dans son mot d’ouverture, le directeur des Ressources humaines de la Snel SA, Yebelenga Isolo, a salué la hausse du taux de représentativité de la femme au sein de la société, passant de 1.112 en 2022 -soit 19%- à 1.135 -soit 20,12%- en 2023. Parmi ces femmes, on retrouve 390 agents de maîtrise, 286 cadres de collaboration, et 45 sur 291 cadres des directions. L’augmentation de l’effectif des femmes au sein de la société est à ce titre assez perceptible.

Conseillère et experte en Genre à la Cellule d’études et planification pour la promotion de la femme et protection de l’enfant au ministère du Genre, Chantal Mishiku a, dans son intervention et en harmonie avec de la thématique de l’année « investir en faveur des femmes : accélérer le rythme », exposé sur six piliers. Il s’agit d’investir en faveur des femmes ; de mettre en œuvre un financement en tenant compte du Genre ; d’augmenter le nombre des femmes occupant des postes de direction dans les entreprises.

À cet effet, elle a encouragé les femmes en général et celles de la Snel SA en particulier, à militer pour leur inclusion dans les postes de direction ; à mettre fin à la pauvreté ; à passer à une économie verte et une société de soi ; et enfin à soutenir les agents de changement féministes. Chantal Mishiku a enfin exhorté les femmes de la Snel à s’investir résolument afin de pousser la jeune fille à étudier avec assiduité et détermination pour constituer la nouvelle classe congolaise dans tous les secteurs de la vie et occuper, dans l’avenir, des postes de prise de décisions dans les institutions publiques.

Témoin de la guerre en 1999 dans l’Est de la RDC, Mme Faïda Mwangilwa, consultante dans les questions de Genre a abordé ce sujet sensible, parlant des atrocités que subissent les populations dans cette partie du pays. Elle a appelé les femmes d’être des meilleures cadres, de travailler avec responsabilité aussi bien dans leurs ménages que dans leurs services.

Faïda Mwangilwa a conclu sa prise de parole en formulant trois recommandations, notamment exiger la fin des hostilités et de la guerre dans l’Est de la RDC le rétablissement de l’autorité de l’État sur l’ensemble du territoire national ; et sauver des vies humaines dans les camps des déplacés où la souffrance est atroce ; aux femmes d’être de meilleurs cadres et agents qui travaillent avec responsabilité étant donné que la Snel SA est au centre du social des Congolais.

Enfin, une caisse de solidarité a été mise en place en faveur des victimes de la guerre de l’Est du Congo démocratique.

Sphyxrdc

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