Enjeux politique de l’heure : Fortunat Biselele constamment convoité à cause de sa discrétion

Bifort, l’homme selon le coeur de Fatshi

Il a été souvent cité dans des dossiers sales dont le dernier en rapport avec l’expulsion de Gisèle Mpela, ses détracteurs du régime Kabila le traitaient même de faucon, lui c’est Fortunat Biselele dit « Bifort », le conseiller privé du Chef de l’État, Félix Tshisekedi.

Le phénomène spéculaire évoqué là est le pendant de la discrétion de Fortunat Biselele que ses détracteurs scrutent à souhait. Cette discrétion est active, voire rétroactive, même s’ils en ignorent les contours.

De même que sa sérénité. Elle plane sur tout son être, preuve de sa capacité à agir et réagir au moment opportun – et même surréagir – aux attaques extrêmement loufoques venant aussi bien des forces centripètes que centrifuges.

C’est cette année qu’il totalise ses 50 ans de vie mais cet originaire de Kananga a déjà enregistré des exploits sur le plan diplomatique que jamais un homme politique de son âge n’a dans son actif. Bifort restera l’un des hommes orchestres du régime Tshisekedi qui ont permis l’alternance en douceur entre Kabila et Tshisekedi.

Sa délicate mission consécutive à l’avènement du régime en place lui attire toutes les divergences du monde de la part notamment des notoires intéressés. Qu’à cela ne tienne, Biselele, comme à sa manière, sait entretenir de bonnes relations avec l’épouse du président. Surtout, il pratique depuis des années l’art de l’intermédiation, à en croire une certaine presse périphérique.

Des mêmes sources, il revient que Fortuna Biselele est l’une des rares personnalités qui sait se tirer de l’aveuglement auquel les opposants au régime n’échappent.

Ce faisant, il les fait exister tels des dieux absents, les dieux de leur présence de figurants pendant que le train politique est continuellement en marche. Comme en témoignent des sources proches de la présidence, M. Biselele n’a nullement de temps de se dénoncer lui-même à travers les attaques qu’il n’a cesser d’encaisser.

En effet, les véritables raisons de ses attaques, qui demeurent hors champ, ne sont pas celles qu’il brandit ou défend. Devant ses responsabilités, il estime être la seule personne légitimée à donner la contradiction à tout. Surtout lorsque les acharnements dont il fait l’objet sont orientés vers les représentations de sa propre pureté d’intentions, ce qui est le comble de l’aveuglement des intéressés.

Le Grand Maître Franco avait raison, en attirant l’attention du chef sur le fait que : « Bandoki basili te », il en va de même pour cette classe politique congolaise où des coups fourrés sont joués à tous bouts de champs, le temps est de recommander prudence. Elle est de mise et, elle vaut son pesant d’or.

C’est en effet, ce qui ressort de certaines indiscrétions, émettant le souhait de voir M. Fortunat Biselele, tête pensante sur les questions de l’heure, prendre toutes les mesures et dispositions pour que jamais, le parti au pouvoir ne bascule vers l’instabilité.

Les enjeux sont davantage très sérieux, à savoir, les élections des gouverneurs de province qui se profilent, les joutes des candidats de chaque parti en lice n’ont cure de rappel à l’horizon 2023.

Dans cet esprit, les faits et gestes, même en privé, la majorité des Congolais les lui souhaite. Sur ce point, même le Congolais lambda est formellement d’accord. Ce, au regard du rôle joué dans les sillages politiques congolais. Déjà, Fortunat Biselele est chargé de « gérer » certains opposants pour le compte du Chef de l’Etat, Félix Tshisekedi, à commencer par Moïse Katumbi, président d’Ensemble pour le changement. On se rappellera que c’est Bifort qui avait effectué le déplacement de Bruxelles , afin de remettre le passeport à Moïse Katumbi alors que Joseph Kabila avait tout tenter pour éviter le retour de l’homme de Kashobwe dans son Congo natal. On image, en ce moment, cet ancien vendeur des chemises parti de rien pour l’est où il trouva son destin, derrière l’initiateur d’Ensemble qui doit se rapeller des biens faits de Félix Tshisekedi avant de quitter la barque Union sacrée de la nation.

Avec son devoir de loyauté légendaire et de son engagement démontré à l’égard de l’intérêt public, tel que représenté et interprété au niveau de la présidence de la République, point n’est besoin d’émettre d’aucun doute sur cet homme. Le gouvernement devrait le faire figurer sur la liste des Warriors retenus dans son équipe, susurre-t-on dans les couloirs de la Maison civile du Chef de l’Etat.

Somme toute, l’opinion ne cesse de se dire favorable à celui que l’on qualifie d’oiseau rare, une des valeurs les plus confortables dans les sondages, et de nombreuses autres valeurs (par exemple l’intégrité, l’équité, la justice, l’impartialité et ainsi de suite) y sont liées où Fortunat Biselele en tire ses atouts. « La confiance ne se donne pas, elle se mérite. 
disait Samuel Ferdinand-Lop ; Les nouvelles pensées et maximes (1970).

Raymond Befonda

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