Contrairement à une interprétation erronée de la lettre du ministre de la Justice et garde des sceaux, Rose Mutombo, en rapport avec l’arrêt du Conseil d’État datant du 28 mai adressée au procureur général de la République près la cour constitutionnelle et président a.i du Conseil supérieur de la magistrature, l’arrêt du Conseil d’État ne sera pas annulé sous aucun prétexte.
Un simple parcours de la dite correspondance ne saurait avoir comme conclusion la réhabilitation des candidats aux postes de gouverneur et vice gouverneur de la dite province. Selon certains juristes chevronnés:
« Il n’y a aucune incidence entre cette lettre avec l’élection du gouverneur. La ministre demande tout simplement l’ouverture d’une action disciplinaire à l’encontre des juges qui se seraient mal comportés. Ce n’est même pas une prise à partie qui aura pour conséquence l’anéantissement de l’arrêt.
Donc une lettre sans incidence ni conséquence…« .
Ainsi dit, l’investiture de Madeleine Nikomba comme première femme gouverneure de la Tshopo n’est, désormais, qu’une question d’heures.
A bon entendeur, salut !
Sam Nzita
