Les chrétiens catholiques et protestants seront dans la rue ce samedi 13 novembre pour exiger la dépolitisation de la centrale électorale. Ces derniers seront appuyés par le bloc de l’opposition incarné par le Front commun pour le Congo, Fcc de Joseph Kabila, et Lamuka du tandem Martin Fayulu et Adolphe Muzito.
Cette marche repoussée d’une semaine a été confirmée ce vendredi 12 novembre par le premier citoyen de la ville de Kinshas, Gentiny Ngobila, après des concertations avec les organisateurs sur l’itinéraire à suivre.
Cependant, les esprits avertis voient en cette journée l’ombre du démon de la mort qui rôde dans les rues de la capitale Kinshasa et les autres villes du pays surtout quand on sait ce que représente le nombre 13 dans l’histoire chrétienne et dans certaines cultures. Le chiffre 13 a toujours symbolisé le malheur, la peur, l’imperfection. Pour les chrétiens, ce chiffre renvoie à la sainte Cène, le dernier repas durant lequel Jésus Christ fût trahi par Judas, le 13e apôtre. On parle, ainsi, du vendredi 13.
Le bloc dur Fcc-Lamuka
En effet, au vu de la mobilisation azimutale initiée par les deux grandes confessions religieuses de la République Démocratique du Congo et leurs alliés politiques composés du Fcc et du très mobilisateur Lamuka qui a déjà démontré ses capacités à Kinshasa, il y a lieu de craindre le pire. On se souviendra de cette vidéo qui a fait le tour des réseaux sociaux où l’on voyait un militant du parti de Martin Fayulu, ECIDE, appellant d’autres militants à la « Jihad » contre les Kasaiens « envahisseurs » dans les rues de Kinshasa: »Jamais, on a vu une telle mobilisation même contre Kabila Joseph », s’exclamait un curieux le jour de l’annonce du bloc au centre catholique CEPAS à Gombe.
Si Lamuka partira de Tshangu à l’est de la capitale, le Fcc partira de Lukunga à l’ouest de Kinshasa pour dire non aux antivaleurs: RAM, gaspillages des fonds publics, abandon de l’école, hold up, jeeps palissades et autres comme l’a annoncé son coordonnateur, le très discret Professeur Néhémie Mwilanya lors de sa dernière conférence de presse du mardi 26 octobre : » Un autre Congo est possible », croit il.
13, un nombre porte bonheur too!
Dans d’autres cultures, par contre, le nombre 13 est signe de perfection, de plénitude, donc, de bonheur.
Comme chez les Mayas, le 13 est également un nombre sacré et de bon augure dans la tradition hébraïque. La Cabale le considère comme un nombre de chance, puisque sa valeur numérique, en hébreu, produit le mot Ahad, « Un », la plus importante qualité de Dieu. […] Un oracle dans le Talmud affirme « qu’il sera un temps où le territoire d’Israël sera divisé en treize parties, la treizième d’entre elles revenant au roi Messie ».
Tout compte fait, il y a lieu d’affirmer que cette journée du samedi 13 peut se transformer en une journée qui signe l’unité de tous les congolais derrière une cause noble pour sauver la nation congolaise des dérives observées ces derniers jours surtout que cette grande marche se tient, non un vendredi 13, mais un samedi 13 , jour de la résurrection du Christ.
Néanmoins, le pire est toujours à craindre si jamais l’Udps de Kabund qui crie déjà à un complot contre son autorité morale, Félix Tshisekedi, déversait ses légionnaires « wewa » dans les rues de Kinshasa.
Qui vivra, constatera!
Sam Nzita
