Revue du mercredi 29 Mars.

Plusieurs journaux parus ce mercredi 29 Mars 2023 reviennent sur l’insertion de la loi dite Tshiani sur la congolité au calendrier de la session ordinaire en cours.

Jeune Afrique signe qu’en RDC, le texte polémique doit finalement être soumis au vote des députés, bien que le bureau d’études de l’Assemblée nationale ait émis un avis défavorable en 2021.

Ce quotidien a eu accès à cette note confidentielle.Revirement ou passage en force ? Ce 28 mars, plusieurs députés nationaux disent avoir été surpris de découvrir que la proposition de loi de Noël Tshiani est inscrite dans le calendrier de la session ordinaire en cours. Ce texte limite l’accès à certains postes à hautes responsabilités – dont la présidence de la République – aux seuls Congolais nés de père ou de mère congolais.

7sur7.cd affirme pour sa part que la loi Tshiani qui réserve les postes dits de « souveraineté » tels que celui de Président de la République, aux seuls congolais nés de père et de mère congolais, a été insérée dans le calendrier des travaux législatifs de l’Assemblée Nationale pour cette session de mars 2023.
Ce document actualisé a été remis aux députés lors d’une séance plénière convoquée à huis-clos, ce mardi 28 mars 2023, par le bureau de cette chambre basse du Parlement congolais.
Cette information a été confirmée à 7SUR7.CD par le député Bernard Kayumba et son collègue, porteur de ce texte, Nsingi Pululu.
Selon le député Nsingi Pululu, il s’agit d’une étape importante qui vient d’être franchie pour la sauvegarde de l’intégrité du territoire congolais.

Forum des As quand à lui,la proposition de ce député avait déjà été déposée à l’Assemblée nationale en juillet 2021, mais elle avait été rapidement écartée. Ses partisans espèrent que «cette fois sera la bonne», tandis que ses détracteurs remontent au créneau pour barrer la route à un texte sur la «congolité» qu’ils jugent dangereux.

Et en justice,

Radio Okapi.net note que le député Edouard Mwangachuchu reconnait avoir détenu l’arme GP et 42 munitions de guerre mais avec l’autorisation du ministre de l’Intérieur, selon sa déposition. La Haute cour militaire a débuté l’audience d’instruction du dossier dans son fond ce mardi 28 mars à la prison centrale de Makala. Une remise a été sollicitée par le ministère public afin d’accomplir ses devoirs. Remise accordée par la Cour pour le mardi prochain.

ACP rajoute que le prévenu Edouard Mwangachuchu a prétendu avoir reçu l’autorisation de l’ancien ministre de l’Intérieur Richard Muyej, de disposer d’une arme pour sa sécurité, dans sa réponse, mardi, devant la Haute cour militaire, sur la saisie des munitions dans sa résidence de Kinshasa, en République démocratique du Congo.
« À un certain moment, il y a eu un problème de M23 dans le temps. J’ai été vraiment farouche à cette rébellion, et je me suis senti menacé. On ne m’a même pas donné un policier, j’étais seul. Et comme ça, en caucus quand on était en audience auprès du ministre de l’intérieur (à l’époque Richard Muyej), je lui ai dit que je me sentais menacé. Le ministre m’a dit : il n’y a pas de problème, écrivez comme ça on vous répondra. J’ai écrit, le ministre m’a répondu et m’a autorisé d’avoir une arme personnelle », a argué Edouard Mwangachuchu, jugé en procédure de flagrance avec le co-prévenu Robert Mushamalirwa.

Mediacongo.net indique que c’est à l’audience du mardi prochain que le coffre-fort du député sera publiquement ouvert pour découvrir ce qui y est caché.
Edouard Mwangachuchu comparaît depuis le 3 mars devant la Haute Cour militaire en procédure de flagrance. Il est poursuivi avec son complice présumé Mushamaliwa, commissaire principal de la police de Goma, pour participation à un mouvement insurrectionnel, détention illégale d’armes et munitions de guerre et incitation des militaires.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Verified by MonsterInsights