Revue du mercredi 27 septembre.

Des journaux parus ce mercredi à Kinshasa reviennent sur la communication du Conseil supérieur de l’audiovisuel et de la communication (CSAC) qui recommande aux médias de s’abstenir de diffuser tout message ayant un caractère promotionnel en rapport avec la campagne électorale ».

Forum des As note la mise en garde du CSAC qui affirme avoir constaté avec regret ce qu’il appelle « la montée en flèche d’une campagne électorale précoce dans les médias depuis la publication par la CENI de la liste définitive des candidats à la députation nationale en date du 23 septembre courant ». Dans un communiqué officiel rendu public le 26 septembre courant, rapporte ce quotidien, cette institution d’appui à la démocratie demande à ceux qui s’adonnent à cette pratique au mépris de la loi d’y mettre fin immédiatement sous peine de sanctions. Dans ce document, indique ce tabloïd, le CSAC a rappelé dans la foulée que le moment du début de la campagne électorale telle que prévue par la CENI n’a pas encore sonné. Pour ce journal, le CSAC vient ainsi de sortir de sa torpeur dans laquelle il était plongé depuis février dernier lors des opérations d’identification et d’enrôlement des électeurs. Forum des As rappelle qu’en février dernier, lors des opérations de dépôt des candidatures aux législatives nationales, plusieurs villes et autres centres urbains et cités du pays ont été en effervescence et Kinshasa, pour ne parler que de la capitale congolaise, a vibré dans une ambiance euphorique qui avait tout d’une campagne électorale.

D’après l’organe régulateur des médias, souligne la Prospérité, les journalistes ont l’obligation de respecter non seulement la loi, mais aussi le processus électoral lui-même. « Et cela se traduit par la stricte observance de règles édictées pour encadrer les différentes phases du processus électoral », a renchéri le bureau du CSAC. Par ailleurs, précise ce quotidien, tant que la date n’a pas été décrétée officiellement par l’organe compétent, pas de campagnes électorales à la télévision, à la radio, sur les réseaux sociaux, médias en ligne, dans les affiches publiques. A en croire le CSAC, explique ce tabloïd, ceci constitue un dernier avertissement contre les journalistes, médias et les acteurs politiques. « Toute récidive dans ce domaine sera sévèrement sanctionnée », conformément aux prescrits de l’article 80 de la loi n°15/001 du 12 février 2015 relative aux amendes pour toute personne qui s’engage dans une campagne électorale en dehors de la période légale, avertit le CSAC dans les colonnes de ce portail.

L’Avenir cite le CSAC qui fustige la montée de la campagne électorale précoce dans les médias congolais. Selon cette institution d’appui à la démocratie, écrit ce quotidien, le CSAC dit avoir constaté ce dérapage depuis la publication des listes définitive des candidats aux législatives nationales.

Candidature à la présidentielle 2023

Sur une autre page, l’Avenir annonce pour ce dimanche 1er octobre l’investiture de Félix Tshisekedi comme candidat de la plate-forme politique Union sacrée pour la nation. Selon les membres du Congrès d’investiture qui donnent cette information, fait savoir ce quotidien, cette investiture officielle par l’USN viendra entériner son statut de candidat unique du pouvoir sortant, en attendant le dépôt de sa candidature à la CENI. Jusque-là, rappelle ce tabloïd, moins de cinq candidats ont déjà déposé leurs candidatures et on attend les candidatures de l’actuel Président Félix Tshisekedi et celle de Martin Fayulu, outre certains noms régulièrement cités comme Moïse Katumbi, Marie Josée Ifoku et autres. Ce portail estime que l’investiture de la candidature de Felix Tshisekedi marquera un tournant décisif dans le processus électoral en cours, et pourra tordre le cou aux multiples rumeurs de prolongation en faveur d’un glissement, alors que la Commission électorale nationale indépendante (CENI) n’a cessé de rappeler à l’opinion que le calendrier électoral sera scrupuleusement respecté. Pour ce journal, cette prise de position met en confiance des experts qui avaient manifesté leur doute, estimant que c’est un processus qui a pris « un mauvais départ » et risque encore une fois d’aboutir à une élection contestée.

La Prospérité revient à la charge et fait remarquer que malgré les assurances de la CENI, quelques candidats à la présidentielle de 2023 hésitent encore de déposer leurs dossiers. Ce quotidien signale que dans une semaine et quelques jours la CENI va clôturer la séquence de dépôts des dossiers pour les candidats à la présidentielle de décembre 2023. Depuis le 9 septembre courant, rapporte ce tabloïd, la ville de Kinshasa vit au rythme des dépôts de dossiers et paiement de caution exigée par la CENI des candidats à la présidentielle de 2023. Le candidat de la DYPRO, en la personne de Constant Mutamba, va porter l’étendard de ce regroupement politique. C’était à l’issue de la réunion tenue le 30 août dernier, poursuit la Prospérité.

Pour sa part, Congo Nouveau pense que Moïse Katumbi, candidat du parti politique Ensemble pour la République, semble prendre de l’avance sur les autres candidats de l’opposition à la présidentielle à venir. Ce journal note qu’il faudra peut-être attendre la descente sur terrain d’autres candidats de l’opposition, notamment l’ancien Premier ministre Adolphe Muzito, Martin Fayulu, Augustin Matata, Dr Denis Mukwege et Delly Sessanga pour prendre la vraie température. Certes, note cet hebdomadaire, les autres candidats présidents de la République opposants n’ont pas encore montré de quoi ils sont capables. Avec ces foules qu’il soulève partout où il est passé, Congo Nouveau se demande si Moïse Katumbi est-il devenu le challenger désigné de Félix Tshisekedi lors de la prochaine présidentielle.

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