Revue du mercredi 1 mars.

La participation du chef de l’état Félix Tshisekedi à la 52e session des droits de l’homme à Genève et le processus électoral sont deux sujets qui ont retenu l’attention des médias congolais ce mercredi.

ACP revient sur la visite du président de la République à Genève lors de la 52e session des droits de l’homme et souligne que

 » Sur l’agression rwandaise via le M-23, le Chef de l’État a exprimé toute sa détermination à défendre la souveraineté du pays et il a démonté les fausses accusations du Rwanda concernant les FDLR et la pseudo-discrimination des tutsi congolais » ajoutant que ce sont là de faux prétextes, pour couvrir un désir de perpétuer illégalement l’exploitation des richesses de la RDC. Abordant le même sujet, Econews informe que tout en se félicitant de la demande réitérée du Chef de l’Etat sur la mise en place d’un Tribunal Spécial pour la RDC devant connaître des crimes graves contenus dans le rapport mapping et ceux commis après la période couverte par ce rapport, JUSTICIA Asbl déplore que le Président de la République ait annoncé certaines avancées qui ne peuvent, malheureusement pas être vérifiables.
C’est le cas de l’affirmation selon laquelle, il n’existerait pas des congolais arrêtés ou détenus pour leurs opinions ou appartenances politiques. Et à ce sujet, JUSTICIA Asbl fait remarquer que des acteurs politiques sont bel et bien en détention prolongée à la prison centrale de Makala pour leurs points de vue. La conférence de presse du président de la CENI Dénis Kadima a été analysée par certains journaux très proches de Moïse Katumbi. C’est le cas du journal La République qui affirme constater les doutes qui s’installent dans le processus d’organisation des élections de 2023. Ce quotidien note que toutes les parties prenantes au processus électoral tendent à reconnaître, la mort dans l’âme, que les raisons techniques, politiques et surtout sécuritaires, constituent un goulot d’étranglement des échéances prévues en décembre 2023. Le processus électoral est en panne. Du fait des contingences techniques, politiques et sécuritaires. Pour ce tabloïd, la centrale électorale fait du forcing pour sauver les apparences, malgré une feuille de route qui ne tient plus la route au moment où la phase d’enrôlement bat de l’aile.

Africa News titre « Denis Kadima loin de rassurer ». Le patron de la CENI a maladroitement justifié l’incident du 20 février dernier en estimant qu’aucun kit électoral n’a été découvert lors de l’accident survenu le 20 février à Tshikapa, murmure cet hebdomadaire. Il n’y avait que des fiches d’inscription.

Le journal du quartier beau vent à Lingwala confirme que, des kits d’enrôlement des électeurs sont dans la rue, entre les mains des acteurs politiques, renforçant les doutes sur le caractère régulier et transparent du processus électoral. La Commission électorale nationale indépendance -CENI- a voulu se couvrir en publiant un communiqué demandant à la justice d’enquêter et punir éventuellement les coupables, fait savoir ce journal. La Société civile n’est pas de cet avis. Elle estime que ces kits ont été dans la rue grâce à des complicités internes au sein de la CENI, écrit le journal.


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