Revue du mardi 23 Mai.

Plusieurs journaux parus ce mardi 23 Mai 2033 reviennent sur les réactions des différents pays et autres organisations internationales et nationales sur la répression de la marche de l’opposition du samedi 20 Mai.

Radio okapi.net signe que le gouvernement congolais déplore des actes de violence qui ont émaillé la marche de l’opposition de samedi dernier à Kinshasa tant sur les civils que sur les policiers et appelle toutes les parties à la responsabilité. Le porte-parole du gouvernement, Patrick Muyaya, l’a déclaré lundi 22 mai.
Selon Patrick Muyaya, il n’y aurait pas eu de violence si les organisateurs avaient respecté l’itinéraire tel que convenu avec les autorités :
« La violence n’a pas de place en démocratie. Le gouvernement condamne toute forme de violence observée tant sur les civils que sur les policiers et en appelle à la responsabilité des uns et des autres».

Actualité.cd note pour sa part que le Royaume-Uni se dit profondément préoccupé par les images de violences policières contre des manifestants, y compris des mineurs, le 20 mai à Kinshasa.
« Le Royaume-Uni soutient le droit de manifester pacifiquement et la liberté d’expression en tant que pierre angulaire de la démocratie », dit la représentation diplomatique basée à Kinshasa.
Par ailleurs, le Royaume-Uni se réjouit de la posture prise juste après ces événements par les événements.

Forum des As indique que eu égard à la jurisprudence Mobutu et Kabila, les prises de position de la Communauté internationale et de l’Eglise catholique constituent un coup de semonce à l’encontre du Pouvoir.
Les Etats-Unis, l’Union européenne et l’Eglise catholique soutiennent l’enquête indépendante de la justice et dénoncent la répression des manifestations qui ont causé plusieurs blessés, alors que l’Opposition a maintenu son sit-in jeudi 25 mai devant le siège de la Centrale électorale.
«Les Etats-Unis sont préoccupés par les indications d’un usage disproportionné de la force par les forces de sécurité en réponse aux manifestations à Kinshasa le samedi 20 mai, y compris l’agression d’un mineur», lit-on dans un communiqué de l’Ambassade des Etats-Unis à Kinshasa, distribué aux médias hier lundi 22 mai.
Le document poursuit : «L’engagement des Etats-Unis en faveur du droit de se réunir, de la liberté d’expression et de la liberté de la presse est inébranlable ; ces droits sont le fondement d’une démocratie saine. Nous soutenons le droit du peuple congolais à manifester pacifiquement pour exprimer ses préoccupations et ses aspirations. Nous soulignons l’importance d’exercer ces droits de manière pacifique», indique le communiqué.

Le rapport de l’audit externe du fichier électoral de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) retient l’attention des journaux parus ce mardi 23 mai également.

Après un audit externe réalisé par une mission mixte d’experts internationaux, rapporte La Prospérité, « le fichier électoral a été jugé fiable. De ce fait, ces experts viennent de crédibiliser davantage le processus électoral et, en même temps, instaurer un climat de confiance entre les parties prenantes ». Pour ce quotidien, il n’y a plus de temps à perdre, ni manœuvre superfétatoire, les protagonistes doivent se préparer d’ores et déjà au scrutin électoral du 20 décembre 2023.

« A partir de cet instant, nous avons tourné la page de l’enrôlement des électeurs et nous sommes focus maintenant sur la réception et le traitement très prochainement des candidatures. Les élections, c’est pour le 20 décembre 2023 et j’encourage les candidats à prendre cela très au sérieux », a déclaré Denis Kadima Kazadi, cité par le journal.

Le Potentiel détaille les conclusions de cet audit, publiées lundi 22 mai :

« D’environ 47, 3 millions d’électeurs enrôlés (données brutes), 3 344 183 enrôlés, soit 7,07%, ont été radiés du fichier électoral. Raisons : doublons, mineurs, etc. Ce qui ramène la Centrale électorale à un fichier d’environ 44 millions d’électeurs, soit 92,93% par rapport aux données brutes ».

Le tabloïd insiste sur les facteurs qui déterminent cette évaluation positive du fichier électoral. Il s’est agi ainsi de vérifier que le système est capable de centraliser les données. Ce qui a été le cas. Aussi, de confirmer cette capacité en testant le système, de vérifier que le système est sécurisé et finalement de vérifier les fonctionnalités du système.

« Ainsi, la méthodologie du travail utilisée et les normes appliquées basée sur des principes internationaux de gestion, de contrôle et d’observation des élections tels qu’adoptés par l’ECF-SADC ».

Selon L’Avenir, cette équipe a aussi analysé les recommandations de la mission passée (OIF) pour savoir si la CENI les a appliquées ou pas. Pour la commission, certes, y a eu des problèmes lors de l’identification des électeurs, mais y a eu également des réponses appropriées à chaque problème.

Elle a cependant recommandé à la CENI de continuer la procédure en donnant les données à l’ONIP, l’amélioration de la communication, le renforcement de la confiance du public dans le processus électoral…

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