Revue du mardi 17 octobre.

Plusieurs journaux parus ce mardi 17 octobre 2023 reviennent sur la rentrée judiciaire 2023-2024 de la cour de cassation au palais du peuple en présence du chef de l’État Félix Tshisekedi.

Radio Okapi.net signe que le procureur général près la Cour de cassation, Firmin Mvonde, a lors de sa mercuriale, prononcée lundi 16 octobre, dénoncé le trafic d’influence qui gangrène la justice congolaise.
Ce haut magistrat a fait cette dénonciation en la salle de congrès du Palais du peuple, à l’audience solennelle et publique organisée dans le cadre de la rentrée judiciaire, après deux mois de vacances de la Cour de cassation.
Firmin Mvonde a ainsi invité les acteurs judiciaires à la répression de trafic d’influence.
De son côté, le premier président de la Cour de cassation, Élie-Léon Ndomba Kabeya, a témoigné sa profonde gratitude au Président Félix Tshisekedi, pour la confiance placée en lui dans la lourde mission de « redorer le blason longtemps terni de la justice au sein de l’ordre judiciaire ».

Forum des As note pour sa part que dans sa mercuriale axée sur le thème «Trafic d’influence en droit positif congolais» et prononcée à l’occasion de la rentrée judiciaire à la Cour de cassation exercice 2023-2024 hier lundi 16 octobre, le Procureur général près cette juridiction, Firmin Mvonde Mambu, a annoncé mener la guerre contre les trafiquants d’influence qui sont à compter parmi les ennemis extérieurs de la bonne administration de la justice autant que les corrupteurs. Il a démontré à l’occasion que le trafic d’influence est une infraction, en ce qu’il constitue un frein à l’indépendance de la justice alors que celle-ci «doit être indépendante, impartiale, équitable, bref, au-dessus de toute forme de pression».
Cette audience solennelle et publique, organisée dans la salle des congrès du Palais du Peuple, s’est déroulée en présence du Magistrat suprême, Félix Tshisekedi dont le Procureur général près la Cour de cassation a salué la présence à cette cérémonie. Il a exprimé le «vœu le plus ardent de voir le peuple congolais assumer son destin dans la paix et la cohésion nationale tout au long de cet exercice démocratique capital» que sont les élections qui vont avoir lieu en décembre prochain.

ACP ajoute que la réactivation des chambres disciplinaires a été préconisée lundi, parmi des solutions de lutte anti-corruption dans l’appareil judiciaire de la République démocratique du Congo, lors de l’audience de rentrée judiciaire de la Cour cassation, présidée par le Chef de l’Etat, au Palais du peuple, à Kinshasa. « La corruption étant un danger, nous devons mettre en place des outils pour dénoncer le corrupteur et le corrompu, il nous faut réactiver des chambres disciplinaires pour infliger des sanctions aux magistrats soupçonnés des actes de corruption », a déclaré le premier président de la Cour de Cassation, Elie Léon Ndomba.

Il a aussi énuméré, en guise de solutions pour éradiquer la corruption, le déploiement des équipements numériques de détection de fraude ou de corruption dont des caméras et des écouteurs de divers formats.

Actualité.cd rajoute que conformément à l’article 64, alinéa 1, de la Loi organique du 11 avril portant organisation, fonctionnement et compétence des juridictions de l’ordre judiciaire, il s’est tenu une audience solennelle et publique de la rentrée judiciaire 2023 – 2024, ce lundi 16 octobre 2023, dans la salle de Congrès du Palais du peuple.

Dans son discours, Ndomba Kabeya Élie-Léon, 1er président de la Cour de Cassation a démontré que la qualité de la justice d’un pays est un indicateur de son degré de développement. Cependant en RDC, constate-t-il, cette justice rencontre plusieurs obstacles notamment la corruption, l’indiscipline des magistrats, le trafic d’influence, le manque des sanctions.

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