Revue du jeudi 10 novembre

Ouvrons cette revue de presse par actualite.cd qui informe que la compagnie pétrolière Perenco a été assignée en justice mercredi à Paris par deux ONG françaises, qui veulent voir le groupe français condamné à réparer les dégâts environnementaux de ses forages en République démocratique du Congo.

Les Amis de la Terre et Sherpa ont annoncé dans un communiqué avoir assigné « l’entreprise française Perenco S.A. devant le tribunal judiciaire de Paris, en raison des préjudices écologiques qui seraient causés par les activités du groupe en RDC ». Les deux associations « entendent obtenir la reconnaissance de la responsabilité civile » de l’entreprise et la contraindre « à faire cesser et réparer ces dommages », en vertu de la loi biodiversité de 2016 qui a instauré un régime de réparation du préjudice écologique.

La  Tempête des Tropiques s’intéresse à la déclaration de la délégation du Conseil de sécurité sur l’embargo des armes  titre en sa manchette : « Embargo sur les armes : la RDC non concernée ». Le quotidien souligne que, cette précision a été donnée par Michel-Xavier Biang, chef de la délégation du Conseil de sécurité des Nations Unies, reçu en audience mercredi 9 novembre 2022 par le speaker du Sénat, Modeste Bahati Lukwebo. Le chef de la délégation onusienne a rassuré que seuls les groupes armés sont concernés par cette mesure d’embargo qui interdit à ces derniers de se procurer des armes ou des munitions.

Pour ce représentant permanent de la République du Gabon auprès des Nations Unies et président du comité des sanctions du Conseil de sécurité des Nations Unies, la Résolution 1807 de 2008 donne la liberté à la RDC d’acheter toutes sortes d’armes, munitions, avions et autres équipements militaires pour la protection de son territoire.

Michel-Xavier Biang poursuit que c’est seulement le fournisseur auprès de qui la RDC pourrait acheter ces équipements qui a l’obligation d’informer le Conseil de sécurité.

Le journal de Mont Fleuri, La Prospérité note qu’au cours de ce fructueux échange, Modeste Bahati Lukwebo a insisté sur la création d’un tribunal international pour le Congo, afin de juger toutes les personnes impliquées dans les massacres et autres atrocités commis sur le sol congolais depuis les années 1990 jusqu’à ce jour et qui continuent d’endeuiller le pays.

Le président du Sénat congolais a également évoqué avec son hôte le rapport Mapping « qui est un outil important pouvant aider les Nations Unies à mieux sanctionner les auteurs de ces massacres », poursuit ce journal qui précise que cette grande mission envoyée par New York va avoir des échanges avec plusieurs personnalités et institutions sans oublier les acteurs de la société civile.

Le président du Sénat congolais a également évoqué avec son hôte le rapport Mapping, « qui est un outil important pouvant aider les Nations Unies à mieux sanctionner les auteurs de ces massacres », rapporte radiokapi.net. Du côté de l’hémicycle du palais du peuple, 7sur7.cd signale que les députés nationaux interdisent au gouvernement toute négociation tendant à intégrer les éléments des groupes armés au sein des Forces de Défense et de Sécurité.

L’assemblée nationale interdit au Gouvernement de procéder à l’intégration, au mixage, au brassage et/ou à toute négociation tendant à intégrer au sein des forces armées, de la police nationale ou de tout autre service de sécurité des éléments issus de groupes armés.

C’est l’une des résolutions prises par la chambre basse du Parlement au cours de la séance plénière de ce mardi 8 novembre 2022.

Toujours à l’assemblée nationale où mediacongo.net rapporte que reçu ce mardi 9 novembre à la commission d’audition à l’Assemblée nationale, le député Delly Sesanga, très serein, dit avoir déposé les preuves de ses propos en rapport avec l’affaire 21.000 dollars américains d’émoluments des députés nationaux.

« J’avais promis à l’opinion publique que j’étais disposé à répondre à n’importe quelle structure au sein de l’Assemblée nationale sur cette question de la rémunération des députés nationaux. C’est ce qui a été fait aujourd’hui. J’ai pu déposer tous les éléments de preuve en rapport avec les déclarations qui sont les miennes en ce qui concerne cette question sur la rémunération des députés. Tous les éléments ont été produits dans l’ordre afin d’étayer toutes nos prises de position antérieure », a déclaré l’élu de Luiza à la presse au sortir de son audition.

Et actualite.cd de renchérir que M. Sesanga précise que les revenus d’un député national ne sont pas seulement constitués des émoluments, mais aussi des « avantages qui sont versés à titres divers ».

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