La Conférence Episcopale Nationale du Congo (CENCO) a pris position contre la levée du moratoire sur la peine de mort en République Démocratique du Congo, rejoignant ainsi le cardinal Fridolin Ambongo et des ambassades occidentales.
Les évêques catholiques ont vivement exprimé leur opposition à cette mesure, soulignant qu’elle ne saurait être justifiée par la lutte contre la trahison dans l’armée ou la montée du terrorisme et du banditisme urbain.
Dans un communiqué publié ce vendredi, la CENCO a pointé du doigt l’état actuel de la justice congolaise, gangrénée par la corruption, le trafic d’influence, les erreurs judiciaires et les règlements de comptes. Pour les prélats, ces dysfonctionnements devraient inciter à abolir la peine de mort en RDC et à privilégier des réformes telles que des systèmes de détention plus efficaces et la formation d’une police de proximité pour lutter contre le phénomène des Kuluna.
Face à cette controverse, la position ferme de la CENCO met en lumière le débat sur la justice et la sécurité en RDC, soulignant l’importance de trouver des solutions alternatives à la peine de mort. Cette déclaration des évêques catholiques suscite des réactions et des débats passionnés au sein de la société congolaise, mettant en avant des enjeux cruciaux pour l’avenir du pays.
NGK
