Plus les jours passent, l’on apprend assez sur le promoteur du fameux projet de loi dit » de père et de mère », Emmanuel Tshiani, originaire de l’espace grand Kasaï. Si le candidat malheureux aux élections présidentielles de 2018 a su réaliser un « remontada » par rapport à ce qui semble, désormais, aux yeux des certains congolais, un fond de récupération de ses 100.000$ de caution perdue, il ressort que celui-ci passerait chaque fin du mois à la caisse depuis sa campagne portée par l’un des députés nationaux proches du club Mboso, Pitshou N’singi Pululu.
Il toucherait un pactole estimé à 65.000 $ US à l’assemblée nationale. Selon des sources concordantes, la présidence de la République serait à la manœuvre.
Si l’on ne saurait confirmer cela, il y a lieu de dire qu’il s’observe, depuis quelques mois, des déplacements du père de » père et de la mère » à travers le pays et cela à la veille des élections.
Certains observateurs avertis se posent la question sur l’origine du financement de cette campagne surtout quand l’on sait que l’ancien fonctionnaire international à la Banque Mondiale demeure un locataire dans un coin de la capitale et dont la garde rapprochée broie du noir depuis plusieurs mois.
Certains congolais vont plus loin pour dire que Noël Tshiani n’a rien de congolais avec ses appartenances hybrides americano-congolaises:
un homme peu charitable, un vrai » Maboko flambeau », contrairement, aux » Maboko banque comme André Futila, les feux Hugo Tanzambi, Cardozo Mwamba, Alisi Baba, un prince à N’djili, Moïse Katumbi, Matata Ponyo, Adolphe Muzito, Mgr Monsengwo et autres.
Il faut rappeler que l’auteur du projet de loi » de père et de mère » s’est envolé pour la France où il va répondre à ses détracteurs ce vendredi sur France 24 où il est l’invité du Journal Afrique.
Qu’à cela ne tienne, tous les coups sont permis en politique.
GM
