Les spéculations sur la composition et la publication du gouvernement sont en cours depuis la nomination d’un informateur par le chef de l’état. Tout ce que l’on sait est que le dernier rapport d’Augustin Kabuya avant les périples du président de la république était renvoyé pour amélioration. Des sources institutionnelles, l’on apprend que le prochain gouvernement interviendrait d’ici la session de mars avec la composition des membres du bureau définitif de l’Assemblée nationale.
Rien ne filtre par rapport au nom du prochain premier ministre, sauf qu’il pourrait provenir de l’UDPS. Ce qui n’est pas un acquis, selon des personnes averties:
» seul le chef de l’état a le nom de l’oiseau rare et personne ne peut vous donner le nom avant lui« .
Quant au nombre des membres du gouvernement, les mêmes sources rapportent que le chef de l’état n’aime pas avoir beaucoup de monde cette fois ci. Il va, sensiblement réduire le nombre par rapport aux deux derniers gouvernements Sama Lukonde.
L’autre précision, et pas le moindre est que, pour qu’un regroupement politique et membre de l’Union sacrée puisse aligner un membre du gouvernement, il lui faut au moins 10 députés nationaux élus.
Pour la société civile, il est plus que temps de confier les ministères aux technocrates : le ministère de la santé à un médecin, l’éducation nationale à un enseignant, la Fonction publique à un haut fonctionnaire de l’état, etc. Le train de vie des membres du gouvernement devrait aussi être réduit.
Sam Nzita
