Le corps du célèbre musicien congolais mort en France, Sak Sakoul du groupe Sosoliso, est arrivé à Kinshasa le week-end dernier.
Selon le président de l’union des musiciens congolais, Adios Alemba qui a accompagné la dépouille de cette légende, l’état congolais, par l’entremise du chef de l’état Félix Tshisekedi Tshilombo, a préféré rendre les derniers hommages à ce digne fils du pays qui a porté haut l’étendard de la culture congolaise à travers l’art d’Orphée.
Le majesté Sak Sakul a été salué par la communauté congolaise de la République démocratique du Congo en France dont certains de ses camarades de scène comme Jeskin, avant le rapatriement de a dépouille à Kinshasa.
Une grande étoile s’est éteinte
Le chanteur congolais Sinuku Tshekabu, alias « Sak Sakoul », est décédé le dimanche 18 mars à Montreuil, en France, des suites d’une maladie, à l’âge de 80 ans, des sources de l’Association sans but lucratif (ASBL), « Artiste en danger ».
Sak Sakoul fut l’un des « leaders » de l’orchestre Sosoliso du « Trio Madjesi » qui était constitué de trois grandes vedettes, à savoir Matadidi, Djeskin et Sinuku
Fils de Jean Baptiste Sinuku, un guitariste, de 1945 en 1952, Sinuku Tshekabu Sinatra Sak Sakoul avait adopté le nom de son père après le recours à l’authenticité instauré au Zaïre à l’époque du Président Mobutu.
Dans l’orchestre Sosoliso, le trio Madjesi, chaque leader avait une responsabilité précise. Mario était chef d’orchestre, comme il avait déjà dirigé un groupe à Lubumbashi, chef-lieu de l’actuelle province du Haut -Katanga, Djeskin qui était le cadet, s’occupait des finances et Sinuku Sinatra Sak Sakoul avait la charge des relations publiques.
Après la dislocation de l’orchestre en 1978 , Sak Sakoul créera son propre groupe dénommé « Show Machine ».
