EN exhorte les femmes de s’habiller en noir le 8 mars pour soutenir les victimes des violences dans l’Est de la RDC.

Les cadres de EN

Le monde entier célèbre le mercredi 8 mars 2023, la journée internationale des droits des femmes. En République Démocratique du Congo, cette journée revêt une attention toute particulière.

En effet, depuis plusieurs années, la situation sécuritaire dans la partie Est de la République Démocratique du Congo laisse les Congolais dans un brouillard interrogatoire qui devient semblable à une épisode de série « enquêtes impossibles ».

Cette situation perdurante et qui donne dégoût, froideur, émoi et susceptible d’être qualifiée de crimes contre l’humanité, continue à laisser des traces dans laquelle des hommes, des femmes et des enfants sont victimes d’exactions sommaires, de viols et d’autres crimes odieux utilisés comme arme de guerre.

Profitant de la célébration de cette journée internationale du 8 mars, le président du parti politique Énergie Nouvelle, Junior Moïse Monsese Ngoya, réveille la conscience de la femme congolaise en l’exhortant à observer ladite journée comme celle de deuil, de lamentation et de cris de détresse, en lieu et place des manifestations festives dans des gargotes, bistrots et autres brasseries prises d’assaut moyennant des espèces sonnantes et trébuchantes sorties du Trésor public.

Pour ainsi marquer le désappointement, l’angoisse et la révolte des Congolais devant ces drames de l’Est où les femmes sont zigouilées devant leurs enfants, d’autres enceintes éventrées puis enterrées vivantes, le leader de E.N. demande aux Congolaises en particulier et aux femmes du monde épris de paix en général de s’habiller en noir en cette journée particulière.

 » Cela représente et traduit la révolte, le désarroi, les cris de détresse adressés au monde entier qui reste pamssif face au drame et atrocités commises contre la femme congolaise dans la partie Est du Pays. Ainsi, au lieu de procéder aux_ manifestations festives, grandioses et politico-électoraliste, il serait raisonnable pour la Congolaise de méditer et projeter son avenir aussi longtemps que ses droits sont bafoués_ et rabroués par les _gouvernants. C’est pourquoi, nous demandons à toutes les femmes congolaises et du reste du monde entier de se vêtir toutes en noir pour exprimer leur soutien aux femmes victimes des violences physiques, sexuelles et psychologiques à l’Est de la République Démocratique du Congo « , préconise Moïse Monsese Ngoya qui s’est porté, précise-t-on, candidat à la présidentielle de décembre en 2023.

L’occasion faisant le larron, le leader de E.jN préconise la tenue des élections 2023 dans le délai constitutionnel. Mais, redoute-t-il, il se dessine une transition politique au regard des faits et gestes sordides en présence.

« Le peuple congolais est rêt de se choisir un leadership responsable au délai fixé par la Constitution. Seulement, nous remarquons certaines manœuvres voulant pousser le régime à un enchaînement. Si tel est le cas, insiste Monsese Ngoya, le mandat de l’actuel président doit être considéré comme étant fini, ou le moment de la transition interviendra comme une période de liaison entre le premier mandat et la prochaine date des élections », affirme-t-il.

Comme la CENI veut prendre comme prétexte la situation qui prévaut dans la partie Est du pays, pour mettre en mal son propre calendrier électoral, Monsese Ngoya argumente que si transition il y en aura, dans cette hypothèse, elle ne peut que suivre  » un raisonnement structurel et logique », estimant par ailleurs que son parti politique Energie Nouvelle propose une rétrospection sur l’accord-cadre pour la paix, la sécurité,et la coopération en R.D.C signé le 24 Février 2016.

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