Échange sur le journalisme: Maria Vittoria partage son expérience avec les étudiants en communication.

Maria Vittoria Gazolla, experte en journalisme, a échangé, ce mercredi 07 mars, avec les jeunes aspirant d’embrasser la carrière des chevaliers de la plume au cours d’un atelier  de communication organisé par le Foyer Universitaire Saint Paul situé au quartier Righini non loin du Grand séminaire Jean Paul 1. Dans le souci de les aider à acquérir les notions du métier.

Maria Vittoria Gazolla, journaliste au quotidien italien Libertà depuis 50 ans

D’entrée de jeu, Maria Vittoria Gazzola a, au cours de son intervention, raconté aux jeunes étudiants en communication ayant rehaussé leur présence à cette rencontre, son parcours et les difficultés qu’elle a rencontré avant d’embrasser sa carrière comme journaliste.

Vue des jeunes étudiants présents

Dans la même logique, elle n’a pas hésité d’aborder l’historicité du contexte de naissance de la maison de presse où elle travaille actuellement à l’occurrence de Libertà, quotidien d’informations générales,créé depuis 140 ans et paraissant à la région de Placenzia , une province de la République d’Italie.

Côte à côte : Maria Vittoria et Valère Bakudila, l’un des responsables du centre

En enchaînant ses propos, elle a fait savoir aux jeunes que le métier du journalisme  n’est pas une mince affaire dans la mesure où il demande beaucoup d’exigences  et d’objectivité dans le traitement de l’information. A ce niveau, elle a beaucoup martelé sur le respect du code d’éthique et déontologie  que tout journaliste est appelé à observer scrupuleusement.

Une riche expérience

En outre, après avoir présenté sommairement le quotidien Libertà,  elle a fait une comparaison entre ce dernier avec les journaux congolais du point de vue de  l’usage  typographique où il s’est observé une différence totale. Elle s’est attardée sur la diffamation qui est très dangereux dans ce noble métier et pour la survie de l’organe de presse. Elle a donné quelques exemples pour expliciter comment certains organes et leurs responsables avaient été traînés en justice par la personne lesée :

«  la diffamation peut traîner la personne diffamée au suicide. C’est aussi cela le risque de ce métier. Il faut éviter de tomber dans la diffamation ».

Elle a aussi insisté sur la ligne éditoriale à choisir pour tout organe de presse. Pour elle, le responsable d’un organe de presse devrait se mettre d’accord avec toute son équipe sur la ligne éditoriale à suivre et à respecter quelle que soient les circonstances. Pour elle, une bonne maison de presse n’est pas celle qui fait de l’institutionnel mais celle qui rapporte, effectivement, des informations qui concernent son environnement.

Maria Vitorria a conclu son intervention en rappellant que: « Le journaliste doit être conscient du pouvoir qu’il détient. Le quatrième pouvoir« .

Cette journée d’échange très enrichissante s’est suivie d’une visite de la Bibliothèque du Foyer Universitaire Saint Paul.

Enock Mwaka

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