Le Commandant Bataillon Jungle, le colonel Serge Mavinga a été interpellé à Goma depuis le lundi 24 Octobre par sa hiérarchie suite aux accusations sur la chute de la localité de Ntamugenga.
Ce dernier avait la charge de première ligne avec ses troupes formé en combat de jungle contre la rébellion du M23 basés à Ntamugenga dans le Rutshuru jusqu’au dimanche 23 Octobre lorsqu’ils ont été délogés de cet agglomération par la rébellion.
Plusieurs griefs sont retenus contre le colonel Serge Mavinga. Il lui est, également, reproché d’avoir été de mèche avec l’ennemi dont ses déclarations dans un média étranger où il confirmait la chute de Ntamugenga.
Pour certains observateurs cette interpellation n’est pas fondée surtout quand l’on observe le désordre qui règne dans les commandements des Fardc.
Un vrai guerrier
Pour certains témoins le commandant du bataillon Jungle ne mérite pas ce traitement lui qui avait réussi à neutraliser Sultani Makenga par une balle à la jambe et tuer son allié le colonel Mboneza au mois de juin.
Il faut rappeler que plusieurs autres officiers supérieurs sont pour l’instant entendu à la haute cours militaire dont deux colonels jugés pour des faits similaires. Ils sont accusés d’avoir occasionné la chute de Bunagana au mois de Juin dernier. Ils s’agit du colonel Désiré Lobo Kamuhanda, commandant régiment 3307 et son collègue le colonel Diadia wa Diadia, commandant régiment 3412 qui a cité en retour, le Général – Major Peter Cirimwami. Les auditions ont été renvoyés au 29 Octobre 2022 pour absence des témoins.
Entre temps, l’on signale des combats acharnés sur terrain, les Fardc étant déterminés à en découdre avec le M23 soutenu par la coalition Ougando-rwandaise et les USA.
SN
