Le Coordonnateur Général de la société civile de la République Démocratique du Congo, l’ingénieur Christopher Ngoy Mutamba, fustige le comportement des responsables des églises protestantes et catholiques d’avoir trainé inutilement la population dans la rue ce samedi 13 novembre sur toute l’étendue de la République en complicité avec ceux là même que Mgr Monsengwo avait traité jadis des « médiocres »:
« Je reste chrétien catholique mais je réfléchirai désormais par deux fois avant d’obéir à nos bergers.
Les responsables de deux églises mères du Congo, à savoir , catholique et protestante, devraient tirer toutes les conséquences logiques de cette journée. La colère de Dieu vient de s’exprimer à travers cette pluie diluvienne, tout Kinshasa est inondé. Au lieu de laisser les pauvres gens vaquer librement à leurs occupations un week-end, voilà dans quelles conditions malheureuses leurs bergers les ont mis. Quand on sait dans quelle précarité vivent ces peuplades de Tshangu, il y a de quoi craindre le pire. J’ai lu attentivement une dépêche du sérieux site d’information Sphynxrdc.com de ce samedi 13 novembre qui présageait le pire, eh bien, je crois que nous y sommes. Soyons réalistes, chers congolais, et tirons toutes les conséquences logiques : que pouvons nous attendre de nos ennemis d’hier ? Donc, pour les laïcs catholiques comme protestants le Fcc devient aujourd’hui un modèle dans ce pays. C’est aberrant. Dieu veille sur ce pays et ne veut plus voir le sang couler, surtout pas à Kinshasa comme le souhaitaient les ennemis du Grand Congo ».
Il y a lieu de rappeler ici que les deux grandes confessions religieuses de la République Démocratique du Congo, catholique et protestante, ont mobilisé leurs fidèles dans la rue ce samedi 13 novembre pour dire non aux antivaleurs incarnées, selon elles, par le régime en place. Ces deux églises ont été rejointes par le bloc de l’opposition composé du FCC et LAMUKA.
Sam Nzita
