Dans un match époustouflant au stade national du 11 novembre à Luanda, les supporters ont été témoins d’un véritable festival de retournements de situation. Les Corbeaux du TP Mazembe, menés en première mi-temps, ont trouvé une force incroyable dans la deuxième période pour renverser la vapeur, grâce aux décisions tactiques audacieuses de Lamine N’DIAYE.
Deux buts en or ont scellé le destin de ce quart de finale retour, un scénario digne des plus grands exploits dans l’histoire du football. Malgré les multiples tentatives précédentes, c’est finalement Philippe Kinzumbi qui a inscrit l’égalisation tant attendue à la (1-1,82e) minute, suivi d’un deuxième but de Joël Beya (1-2,90+6) dans les ultimes instants du match, laissant le public Angolais médusé.
Ce triomphe n’est pas simplement une qualification pour le dernier carré, c’est aussi la fin d’une série impressionnante du Petro Atletico de Luanda qui n’avait pas concédé de but en compétition africaine depuis septembre 2023. Les Corbeaux ont ainsi démontré leur ténacité et leur capacité à renverser les pronostics.
Le TP Mazembe retrouve donc le chemin des demi-finales après une absence de 5 ans, prêt à affronter le redoutable Al Ahly FC. Une confrontation qui promet d’être explosive, avec en jeu une place en finale après une longue période de neuf ans.
La victoire face au Petro Atletico rappelle les grandes heures du club, ravivant les souvenirs de 2009 où, toujours en Angola, les noirs et blancs de Lubumbashi avaient battu la même formation de Petro Atletico sur le même score et s’était ainsi qualifié pour le tour suivant et avait surtout remporté la compétition.
La passion, l’émotion et l’excitation étaient palpables au stade national du 11 novembre, mais maintenant, les regards se tournent vers l’étape suivante, la demi-finale. Un nouveau chapitre se dessine pour les Corbeaux du TP Mazembe, prêts à écrire une nouvelle page glorieuse où les hommes de Lamine Ndiaye vont tenter de chercher une nouvelle finale après neuf ans et pourquoi pas un nouveau titre après neuf ans aussi.
Glad NGANGA
