Les révélations faites par le fils ainé d’une femme maraichère tuée par un éléphant au parc de l’ancien chef de l’état Joseph Kabila de Kingakati, ce mardi sur la chaîne de radio Top Congo FM lors du Débat en public pour la ville de Kinshasa et plus particulièrement dans la circonscription de Mont Amba ont fait froid au dos au public présent et aux milliers des auditeurs de cette radio de grande audience.
Le jeune homme qui a profité de la descente de Top Congo FM à la foire internationale de Kinshasa pour demander un soutien en justice a raconté que sa défunte mère possédait un laupin de terre à l’espace transformé aujourd’hui par Joseph Kabila en parc naturel. Comme toutes les personnes qui avaient des espaces sur cette surface situé à l’est de Kinshasa , cette dernière fut sollicitée pour vendre son champ. Ce qu’elle refusa catégoriquement jusqu’au jour où elle fut surprise par un éléphant, visiblement, en perdition qui marcha sur la pauvre. Le jeune homme a présenté une photo avec les restes du corps de sa défunte mère. Les responsables du parc de Kingakati ont tout fait pour couvrir cet incident. La famille qui a saisi la justice fut tournée en bourrique jusqu’à présent. Les juges saisis ne se sont pas toujours prononcés :
» J’ai aujourd’hui une petite sœur qui fait la pute à Lemba et quatres frères qui ont gonflé les rangs de Kuluna à cause de cette affaire qui a bouleversé toute la famille parce que c’est la maman qui tenait encore sa survie. Moi, je me suis replié du côté de Kinkole faute des moyens pour me payer le loyer et je ne peux prendre tous mes frères en charge parce que je gagne à peine 25.000 FC par semaine. C’est pourquoi je viens demander aux personnes de bonne volonté de venir m’assister à la justice. Qui suis je pour affronter maman Olive et son mari Joseph Kabila ? Je ne sais même pas arriver jusqu’au Tribunal à la 4e rue Limete faute des moyens de transport. S’il vous plaît, aidez moi ».
Dans l’assistance, on pouvait alors entendre : » on ne saura jamais combien des morts il y a dans ce mystérieux parc de Kingakati « .
Don Petit N’kiar
