Parmi les non dit des échanges entre l’administration américaine et la délégation du gouvernement de Kinshasa à Washington DC, il y a lieu d’évoquer la question liée à la levée des mesures de certification d’achat d’armes pour la République démocratique du Congo. A cet effet, l’administration américaine promet la levée de la mesure de certification d’achat d’armes en 2024 s’il y a un (e) président (e) démocratiquement élu (e) et conforme aux résultats des votes.
Anthony Blinken, le secrétaire d’état américain des affaires étrangères, a clairement signifié à Félix Antoine Tshilombo Tshisekedi, l’actuel président de République Démocratique du Congo et sa délégation que l’administration américaine veut vivement l’organisation des élections démocratiques, libres et transparentes en décembre 2023.
Et de poursuivre que c’est fini l’époque où l’administration américaine fermait les yeux pour appuyer un président non élu par le souverain primaire et qu’au nom de la stabilité politique et diplomatique dans la région, les dirigeants américains se rangeaient derrière ce concept.
Aujourd’hui, les USA feront à ce que le (la)vrai (e) gagnant (e) de la présidentielle choisi(e) par le peuple soit celle ou celui qui est proclamé (e) pour diriger la République Démocratique du Congo.
Bref, les USA sont désormais prêts à accompagner et appuyer le peuple Congolais à avoir un ou une président (e) démocratiquement et réellement élu (e) contrairement au cafouillage électoral enregistré lors des élections passée sous Kabila.
En cas du non respect des élections démocratiques, libres et transparentes, il y aura des lourdes sanctions américaines et l’administration américaine sera au côté du peuple Congolais pour que la volonté populaire soit respectée.
GM
