Les embouteillages compliquent la circulation dans certaines villes de la RDC, plus particulièrement dans la ville de Kinshasa. C’est chaque jour que, la quasi-totalité des artères de la ville sont envahies par des véhicules qui avancent à pas de tortue.
Certains conducteurs de taxi voir même les motocycles appelés communément les « Wewa » impatients roulent en sens inverse où sens unique des multiples bandes se forment et la situation se complique davantage au vu et au su des agents de l’ordre. Comment mettre fin aux embouteillages dans les centres urbains de la RDC ?
Un grand nombre de personnes pensent que pour désengorger durablement la circulation dans la capitale, il faut réhabiliter et construire quelques routes secondaires à l’instar de :
la route Kulumba, un axe part de l’entrée de Siforco à Masina et débouche sur la 18ᵉ rue Limete.
La route Sekomaf. Elle traverse les communes de Ngaba, Lemba, N’djili et kimbanseke et débouche à l’aéroport international de N’djili.
Rond-point Ngaba
La route du fleuve. Elle devrait partir de la gare centrale et longer le fleuve Congo jusqu’à l’aéroport de N’djili. Il y a un projet d’une autoroute sur cet axe qui viendrait en appui à l’unique voie, le boulevard Lumumba, qui mène à l’aéroport.
L’avenue Kikwit. Cet axe n’a jamais été asphalté. Il part de la commune de Lemba, au niveau de la FIKIN (Foire internationale de Kinshasa), et traverse les communes populaires de Ngaba et Makala.
Les voiries Elengesa et Force. Elles partent de l’avenue Kasavubu et débouchent à la route Bay Pass en passant par les communes de Bumbu et Selembao.
La Voirie qui est en dessous du pont makelele à Bandalungwa. Elle devrait desservir Kintambo Jamaïque et le Camp Luka.
Autant des voiries qui sont à construire totalement ou sont impraticables et nécessitent des grands travaux de modernisation.
Au-delà de ces voies, il y a des centaines de routes secondaires dans les 24 communes de Kinshasa qui sont soit en état cabossé soit impraticables et qui méritent d’être réhabilitées pour améliorer la circulation des automobilistes dans la capitale.
Le déficit du réseau routier impacte sur le transport urbain dans la capitale. Là où il n’y a pas de routes, il n’y a pas de transport.
Voldy Matiafu
