Revue du mercredi 22 février.

Plusieurs journaux parus ce mercredi 22 février s’intéressent sur l’interdiction de la conférence-débat d’Adolphe Muzitu prévue à l’université de kikwit et de leur côté, son parti politique le nouvel élan crie à l’acharnement.

7sur7.cd signe que la conférence-debat d’Adolphe Muzito prévue à l’Université de Kikwit, le mercredi 22 février 2023, n’aura plus lieu.
Selon le parti d’Adolphe Muzito, le recteur de cette université aurait reçu l’instruction du maire de la ville de ne pas accueillir cette activité sans plus motiver sa décision.
Dans une interview accordée à la rédaction de 7SUR7.CD ce mardi, Blanchard Mongomba dénonce l’acharnement dont est victime leur parti depuis l’arrivée de leur leader Adolphe Muzito à Kikwit, chef-lieu de la province du Kwilu, vendredi dernier.

Actualité.cd revient de son côté sur les propos du secrétaire général du nouvel élan : »Nous ne comprenons pas cet acharnement du régime de Kinshasa autour de la personne d’Adolphe Muzito parceque si hier le régime de Kinshasa est passé par le maire de la ville pour déployer les éléments de la police et des FARDC de manière à empêcher son accueil et le meeting qui était prévu le vendredi dernier, aujourd’hui, c’est une fois de plus le même maire de la ville qu’utilise le régime de Kinshasa pour donner des instructions fermes au recteur de l’Unikik (Université de Kikwit)de manière à ne pas voir se tenir la conférence qui était prévue demain mercredi laquelle conférence qui allait être animer par l’initiateur du Nouvel Élan, l’ancien premier ministre Adolphe Muzito, c’est un regret  » a déploré Blanchard Mongoba, Secrétaire général du parti politique Nouvel Élan au cours d’une interview accordée à ACTUALITE.CD ce mardi 21 février 2023.

Forum des As indique qu’et pourtant, le Premier ministre honoraire de la RDC, en séjour dans cette partie de la République, devrait avoir un partage à priori intellectuel et scientifique après l’autorisation du recteur de l’UNIKIK, Abbé Kapumba. Mais à la dernière minute, « ce dernier a reçu instruction du maire de la ville de Kikwit de ne pas autoriser l’accès de son amphithéâtre au leader du Nouvel Élan », affirme une source dans la délégation d’Adolphe Muzito au Kwilu.
« Où est l’État de droit dans tout ça?« , s’interrogent les proches de Muzito qui craignent qu’à cette allure le calvaire de leur leader ne ferait que commencer. Des appréhensions qui se justifient dans la mesure où le super élu de Kikwit n’est pas à sa première fois d’être victime de l’intolérance politique de la part du pouvoir.
Il y a quelques jours, le secrétaire général de Nouvel Élan condamne ces genres de pratique auxquelles fait face l’initiateur de son parti depuis qu’il séjourne dans le Grand Bandundu. Blanchard Mongomba a, à cet effet, accusé la Police nationale congolaise (PNC) et l’armée, d’avoir empêché, le vendredi 17 février, leur leader, Adolphe Muzito, de tenir son meeting à Kikwit après s’être enrôlé.

Conduite par Bintou Keita, représentante spéciale du secrétaire général de l’ONU et cheffe de la MONUSCO, IIze Brand Kehris, assistante du secrétaire général au niveau du Bureau du Haut-Commissaire des Nations unies aux droits de l’homme, a fait le point de la situation sécuritaire en République démocratique du Congo, où la population est constamment exposée aux violences et exactions causées par le M23 soutenu par le Rwanda, rapporte Le Potentiel.

Il était également question, poursuit le journal, de passer en revue la situation des droits de l’Homme et les questions sur la justice transitionnelle au pays et d’envisager des pistes de solutions.
« C’est un grand privilège d’avoir eu cette réunion, une bonne discussion sur les droits humains au Congo et comment renforcer la bonne coopération qu’on a déjà, la collaboration avec la MONUSCO et son bureau conjoint aux droits de l’homme et aussi avec nous le bureau du Haut-Commissaire aux droits de l’homme. On est déjà d’accord sur certaines priorités qui ont déjà fait la base de la collaboration. C’est important d’évoluer dans le domaine de lutte contre l’impunité », a indiqué IIze Brand Kehris, dans les propos repris par L’Avenir.

Pour elle, note Congo Nouveau, il est très important d’avoir cette lutte contre l’impunité pour avoir la redevabilité pour pouvoir couper ce cycle de violences en RDC.
Elle recommande aussi le dialogue pour baisser des tensions entre certaines communautés afin de construire unavenir ensemble. Mais aussi lutter contre l’incitation à la haine, à la violence et à la discrimination, conclut le tabloïd.

En rapport avec ces violations des droits de l’homme dans la partie Est du pays, La Tempête des Tropiques titre : « Un génocide se déroule dans l’Est de la RDC ».
Les rebelles du Mouvement du 23 Mars (M23) soutenus par le régime rwandais de Paul Kagame ont assassiné, le lundi 20 février 2023, plusieurs habitants du territoire de Rutshuru, dans la province du Nord-Kivu, poursuivant ainsi le génocide qu’ils ont entrepris dans l’Est de la république Démocratique du Congo rapporte le journal. Ces terroristes ont perpétré ce nouveau massacre après avoir essuyé un l’échec face aux Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC).

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