A ce jour, la Rva totalise 51 ans d’existence.
Que doit-on retenir de cette entreprise à vocation technique, commerciale et sécuritaire ? Voici la situation actuelle vue par un cadre de cette compagnie nationale.
Depuis la nuit de temps, cette entreprise a offert ses nombreux services à des très anciennes compagnies aériennes Internationales et nationales: SABENA, LUFTHANSA, Air Zaïre, SCIBE ZAÏRE,LAC, HEWA BORA, WIMBI-DIRA Airways, Trans air cargo, CAA, Congo Airways et que sais-encore ?
Dans le but d’offrir et d’assurer la sûreté et la sécurité aérienne, la Rva s’est également assignée comme mission de construire et de réhabiliter certaines infrastructures aéroportuaires du pays en rénovant les pistes existantes en vue d’assurer une bonne navigation.
Du temps de la 2ème République, avec sa compagnie nationale Air Zaïre, son impressionnante flotte aérienne qui possédait des caravelles,DC-8, DC-10, un Boeing 735, en 1973, cette compagnie nationale se dote d’un Boeing 747 appelé Jumbo Jet, tout était beau, sur ton Tarmac de l’aéroport de n’djili, chaque minute, le ciel du Zaire recevait des aéronefs en survolant son territoire, des compagnies aériennes Internationales à caractère commerciales se précipitaient pour occuper nos parkings, les aiguilleurs du ciel assuraient l’atterrissage et le décollage des ces aéronefs en toute sécurité aérienne, son personnel était bien rémunéré, aucun retard de payement de salaire, nos entités aéroportuaires produisaient en temps réel sans attendre un quelconque soutien de la direction générale.
Quelques années plus tard, le Tarmac de l’aéroport de n’djili se vide. Où sont ces grandes compagnies aériennes ?
La Rva était si fière en ces temps d’offrir les meilleurs services à nos exploitants, ils en étaient si fiers d’exploiter le sol congolais, c’etait un pari gagnant-gagnant.
A ce jour, cette entreprise traverse des moments difficiles, le Tarmac de l’aéroport international est presque vide, les avions n’atterissent plus comme dans le temps passé, nos arriérés de salaire impayés, les agents de la Rva en retraite abandonnés, son personnel actif accuse des arriérés de salaires dans toutes les 54 entités aéroportuaires, misère sur misère.
Des agents de la Rva qui meurt, pas des frais funéraires pour les enterrer, ce sont des cotisations qui se font bureau par bureau, direction par direction.
A la tête de cette entreprise, un directeur général, Alphonse Shungu MAHUNGU, à l’agonie, presque mourant, il a subi une dépression mentale, ne sachant trouver des solutions pour cette entreprise, il est aujourd’hui cloué sur un lit d’hôpital, surveillé par des médecins, les charges de l’entreprise pèsent sur lui.
Plus rien ne va à la Rva, une entreprise qui meurt à petit feu, il nous faut un sang neuf , nous méritons mieux qu’Alphonse SHUNGU.
Ces 51 ans que totalise la RVA est un non événement pour son personnel, un anniversaire Maussade !
Nous n’abdiquerons pas, nous ne céderons à rien, cette entreprise est notre patrimoine commun, il faut la sauver.
Il nous faut vite un autre comité de gestion, celui dirigé par BIENVENUE LIYOTA et sa bande ont échoué.
De Gaulle, DC 10.
