Revue du mardi 21 février.

La plupart des journaux parus ce mardi 21 février, reviennent sur le briefing du ministre des finances Nicolas Kazadi et le ministre de la communication et médias Patrick Muyaya sur l’état des finances publiques en 2022 et les perspectives économiques 2023.

ACP signe que les finances publiques se portent bien grâce à la mobilisation accrue des recettes réalisées par les régies financières, a fait observer, lundi, au cours du briefing du gouvernement animé conjointement par le ministre des Finances, Nicolas Kazadi et son collègue, Patrick Muyaya, ministre de la Communication et médias, autour du thème « l’état des finances publiques en 2022, perspectives économiques 2023 et comportement du Franc congolais ».
« Effectivement, les finances publiques ont connu une nette croissance en terme des recettes, soit 24% par rapport aux assignations budgétaires. Les régies financières ont mobilisé 1.151 milliards FC du 1er janvier au 31 janvier 2023 contre une prévision, de 1.098 milliard FC », a relevé le ministre des Finances, ajoutant que « cette croissance est le fruit du travail réalisé par les régies financières ».

Actualité.cd note également que la situation de la dette extérieure de la République Démocratique du Congo n’est pas alarmant comme attester par certains acteurs de la classe politique congolaise. Cette affirmation est du ministre des Finances Nicolas Kazadi lors d’un briefing conjoint avec son collègue de la communication et médias Patrick Muyaya ce lundi 20 février 2023. À en croire l’argentier national, il est actuellement de l’ordre de 17% et que la RDC est le pays le moins endetté au niveau du continent africain.

7sur7.cd indique que pour l’année 2023, le budget a été revu à la hausse, passant de 9 à 16 milliards USD. Le gouvernement compte tout mettre en œuvre pour notamment relever les défis sécuritaire et de l’organisation des prochaines élections dans les délais constitutionnels.

Forum des As déclare aussi que pour Patrick Muyaya, lorsque l’IGF fait des évaluations, il ne faut pas considérer qu’on veut brimer les Chinois…
Le contrat chinois s’était invité hier au briefing presse qu’ont animé conjointement les ministres de la Communication et Médias, Patrick Muyaya, et des Finances, Nicolas Kazadi, sur le thème » Etat des finances publiques en 2022, perspectives économiques en 2023 et comportement du Franc congolais sur le marché de change « .
Le rapport de l’Inspection générale des Finances (IGF), publié le 16 février courant, a remis en selle la convention de collaboration entre la République démocratique du Congo et le Groupement d’entreprises chinois, signée par le gouvernement en 2008, et a donné lieu notamment à la création d’une entreprise commune sino-congolaise, Sicomines. L’inspection générale des finances a dénoncé un « déséquilibre » dans le contrat signé entre le gouvernement congolais et le consortium des entreprises chinoises, dans la gestion de certaines ressources naturelles du pays. L’IGF conclut simplement à une revisitation de ces contrats afin d’opérer un rééquilibrage de gains, avantages et charges.

Toujours dans le même chapitre,La tempête des Tropiques rapporte que l’Inspection générale des finances a, dans ce rapport, dénoncé le caractère déséquilibré du « contrat chinois » signé en 2007 par lequel la partie chinoise s’était engagée, via un Groupement d’Entreprises Chinoises (GEC), à construire 3.500 km de routes, autant de kilomètres de chemins de fer, 31 hôpitaux de 150 lits et 145 centres de santé.
Le tout pour une valeur estimée à 6,5 milliards de dollars et en échange de concessions minières en RDC et de prêts à l’État congolais. L’accord a dû être renégocié en 2008, pour offrir des termes plus avantageux à la République Démocratique du Congo, après avoir été dénoncé comme « léonin » par le Fonds monétaire international (FMI) et la Banque mondiale (BM), détaille le journal.

Pour le porte-parole du gouvernement, Patrick Muyaya, la stratégie du gouvernement est de regarder partout où il doit glaner des ressources pour faire face au problème des Congolais, indique Le Potentiel.

Après les révélations, par l’IGF Alingete, du caractère léonin du contrat chinois, renseigne AfricaNews, SICOMINES, mise dos au mur, accepte de payer 500 millions USD pour financer les infrastructures. L’IGF exige 1 milliard rien que pour 2023. Les négociations se poursuivent, ajoute le media.

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