Revue du mardi 07 Mars.

Plusieurs journaux parus ce mardi 07 Mars 2023 s’intéressent au processus électoral en cours et surtout après la période de l’enrôlement et tout ce qui est lié à la centrale électorale.

Radio Okapi.net signe que depuis le mois d’octobre de l’an 2022, la CENI n’a reçu ni les frais de fonctionnement ni les fonds des opérations. La déclaration est du président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), Denis Kadima lors d’une interview accordée ce week-end , à la chaîne congolaise Télé 50.
D’après lui, le dernier décaissement du gouvernement à la CENI remonte au mois de septembre et plusieurs activités sont en souffrance à la suite de cette situation.
Il y a pourtant quelques jours, le ministre des Finances, Nicolas Kazadi, déclarait qu’il n’y a pas à s’inquiéter pour ce qui est des élections de 2023. « L’argent du processus électoral a été approvisionné », affirmait-il.
Des affirmations qui vont à l’encontre des déclarations du président de la CENI.

Médiacongo.net note pour sa que la machine est bloquée à la Commission électorale nationale indépendante (Ceni). Depuis septembre 2022, Denis Kadima n’a jamais obtenu de financement du gouvernement. « Le dernier décaissement date de septembre 2022 », a-t-il déploré le week-end dernier à travers les médias. « Nous n’avons pas de frais de fonctionnement, ni de rémunération. D’octobre à mars, nous n’avons rien reçu », a-t-il renchéri, précisant l’enrôlement des électeurs a épuisé tous les fonds destinés aux scrutins.
Par conséquent, « beaucoup d’activités sont en difficulté ». Denis Kadima reconnaît par ailleurs que son institution est classée parmi les priorités du gouvernement. Et qu’au moment opportun, l’argent sera là. « Il n’y a pas lieu d’exercer une quelconque pression sur le gouvernement car tout le monde sait bien que les élections auront lieu cette année », a-t-il conclu

Actualité.cd note qu’en vue de combattre la discrimination dont sont victimes les personnes vivant handicap, les sourds et malentendants dans la province de la Tshopo ont demandé à la Commission Électorale Nationale Indépendante d’accréditer des interprètes en langues de signes dans certains centres ciblés pour faciliter leur enrôlement. Il s’agit là d’une des recommandations phares issue de la matinée de sensibilisation et d’information électorale sur l’enrôlement massif de cette catégorie des personnes tenue samedi 4 mars 2023 à Kisangani, Chef-lieu de la province de Tshopo.

En outre,La Tempête des tropiques titre en sa Une : « Le FCC exige la suspension du processus d’enrôlement ». Ce quotidien rapporte que le Front commun pour le Congo (FCC) a exigé, lundi 6 mars, la suspension du processus d’enrôlement des électeurs en cours dans le pays, au cours d’une rencontre organisée par le Centre Carter dans son siège à Kinshasa. « Mais de toute évidence, le contexte sécuritaire actuel de notre pays ne permet pas à près de 14 millions d’électeurs de l’EST de pouvoir s’enrôler en toute sécurité dans leurs milieux de vie », a déclaré le secrétaire exécutif du Parti politique pour la reconstruction et la démocratie (PPRD), Emmanuel Shadari, qui a conduit la délégation du FCC, note ce tabloïd. Les membres du FCC ayant échangé avec les experts du Centre Carter, indique ce portail, ont proposé que la sécurité soit totalement rétablie dans l’Est de la RDC afin de permettre l’organisation des élections sur toute l’étendue nationale.

Sur la même voie,La Prospérité souligne qu’au regard des irrégularités constatées, le FCC estime que le processus électoral en cours est totalement corrompu. Par conséquent, souligne ce quotidien, le FCC exige sa suspension immédiate. Selon ce tabloïd, le FCC a rappelé que la Constitution de la RDC stipule clairement que chaque congolais ayant atteint l’âge requis, a le droit de participer aux élections et de choisir ses dirigeants. Mais, de toute évidence, regrette ce portail, le contexte sécuritaire actuel de la RDC ne permet pas à près de 14 millions d’électeurs de l’Est de la RDC de pouvoir s’enrôler en toute sécurité dans leurs milieux de vie. Au bout de sa logique, écrit ce journal, le FCC exige, par ailleurs, la mise en place d’une CENI inclusive et crédible ; la mise en place d’une Cour.

Par contre,Le Potentiel croit que le président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), Denis Kadima dissipe les doutes sur le processus en cours. La problématique de la fiabilité des élections prévues en décembre 2023 a été au cœur d’une émission, dimanche 5 mars 2023, sur Télé 50. Un rendez-vous qui, selon ce quotidien, aura permis au président de la centrale électoral de rassurer davantage sur le principe d’inclusivité. Autant dire qu’il n’y a plus de mystère. Le champ électoral est ouvert à tout Congolais, note ce tabloïd. Question que chacun se prépare, poursuit ce journal, évidemment au grand marathon. Selon Le Potentiel, Denis Kadima a été on ne peut plus clair : « … Si quelqu’un n’est pas retenu, il faut vraiment qu’il y ait des raisons solides et ça sera vraiment une exception.

Forum des AS accuse le ministre des Finances, Nicolas Kazadi de bloquer la CENI. Ce quotidien cite Denis Kadima qui affirme que depuis le mois d’octobre 2022,la centrale électorale n’a reçu ni les frais de fonctionnement ni les fonds des opérations.Les ressources allouées aux scrutins proprement dits sont épuisées dans l’enrôlement.Faut-il déjà craindre un report des élections censées se tenir le 20 décembre prochain ? S’interroge ce tabloïd qui pense que les déclarations du président de la CENI, Dénis Kidima à 9 mois de l’échéance électorale inquiètent les congolais.

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