C’est depuis le retour du Chef de l’état Félix Tshisekedi de Londres avant d’effectuer son voyage vers Accra au Ghana que le commandant de la sécurité du président de la République et son adjoint ont été mis aux arrêts pour port illégal d’armes de guerre sur le sol anglais, scène similaire à celle des Norvégiens à l’aéroport de N’djili.
On se souviendra que la même garde rapprochée de Félix Tshisekedi avait été interpellée lors de sa dernière descente au siège des Nations Unies à New-York aux États Unis d’Amerique à la session ordinaire.
Un grief qu’il fallait éviter
Le Métropolitan Police de Londres repproche au lieutenant- colonel Josué Kasongo Nteki, commandant de la sécurité présidentielle et le capitaine Tabu Eboma Tema, commandant second d’avoir fait rentrer, sur le territoire britannique, des armes à feu.
Deux armes de type IWI-JERICHO941-CLB9MM, numérotées 423466 et 423467 que les concernés, au détriment des règles et principes en la matière, n’ont pas déclaré et consigné lors de leur arrivée sur le sol anglais.
Moment sale pour Félix Tshisekedi
Le Chef de l’Etat a dû être retenu par la Police anglaise durant plusieurs heures avant d’être autorisé d’embarquer et quitter le Royaume Uni.
La même Police a interrogé les deux officiers de la Garde Républicaine à son siège au Scotland Yard durant 24 heures avant de les conduire au commissariat de police de l’aéroport d’Heathrow pour la procédure d’expulsion. C’est contre l’échange de leurs passeports diplomatiques( DO0011430 et DP0008919) qu’ils ont été relâchés avant d’atteindre Kinshasa le samedi 22 octobre dernier. Aussitôt arrivés, ces deux officiers ont été mis au frais dans le local TD du camp Tshatshi où ils sont toujours interrogés pour ce port illégal d’armes de guerre sur un sol étranger. Cette affaire restée incognito dans les milieux congolais a fait la une des médias étrangers dont la presse rwando-ougandaise.
SN
