RDC: Adele Kayinda apporte des éclairages sur la création de Congo Ressources en partenariat avec AJN

adele kayinda

La Ministre d’Etat, Ministre du Portefeuille, Adèle Kayinda, a tenu un point de presse, ce jeudi 19 mai 2022, dans l’objectif d’expliquer à l’opinion congolaise les innovations introduites dans la démarche de la création de Congo resources en partenariat avec la société canadienne AJN Resources.

De prime abord, Adèle Kayinda a rappelé le fait que l’existence de cette nouvelle société a été adoptée récemment au Conseil des Ministres du Gouvernement de la République Démocratique du Congo (RDC).

Selon la Ministre du Portefeuille, Adèle Kayinda, « après intégration de ces titres au sein de Congo Ressources, ils seront valorisés au travers d’une participation croisée (transfert d’actions) dans un véhicule financier, par la société AJN Resources.

Société listée à la bourse canadienne (Toronto stock exchange), AJN est valorisée aux alentours de 12-15 MS à ce jour.

A la question de savoir ce que gagne la RDC à travers le partenariat entre Congo ressources et AJN, la Ministre d’Etat en charge du Portefeuille, Adèle Kayinda, s’est exprimée en ces termes : « Dans l’échange du transfert de ces titres à AJN resources, la RDC reçoit 60% des actions d’AJN. Au-delà du transfert de la majorité de l’actionnariat à la RDC, un mécanisme de suivi est intégré qui permet de maintenir l’actionnariat majoritaire de la RDC. A ce stade, les avoirs concernés sont notamment plusieurs permis de recherche situés dans la zone de Kiloet de Gada Manga, Rambi en RDC. »

Et d’ajouter : « Dans le futur, il est possible d’étendre le périmètre.
Présentement, le mangement de AJN est en RDC ayant contribué à la découverte des sites tels que Kibali Mining mais également un gisement d’étain de la plus haute qualité à Bitsie, les deux des grands projets miniers à ce jour. »

« Avec Kibali, ils seront là pour prendre pratiquement le monopole parce que pour exploiter il faudrait que la République aussi puisse tirer des dividendes au niveau financier et garantir un impact sur la population », a expliqué Adèle Kanyida.

Avant de renchérir : « Pour nous, l’aspect fondamental que nous poursuivons pour ce partenariat est que la RDC soit aussi cette fois-ci inscrite à la bourse. Actuellement, tout ce que nous avons comme gisements, actifs miniers, nous n’avons pas la qualité de nous inscrire en bourse, raison pour la quelle nous nous sommes dits de commencer d’abord graduellement avec le partenaire qui est déjà inscrit et ensuite nous allons évoluer indépendamment. »

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