L’Angola n’enverra pas ses militaires à la brigade de la SADC

Plusieurs sources sécuritaires indiquent que le gouvernement angolais a signifié au secrétariat exécutif de la SADC qu’il n’enverra pas ses militaires pour constituer la brigade qui doit être déployée dans l’Est de la République Démocratique du Congo pour combattre les groupes armés et le RCD-CNDP-M23-RDF-UPDF Rwanda et Ouganda.

Le président Joao Lourenço fait valoir l’actuel mandat de l’Angola en tant que médiateur à la crise entre Kinshasa et Kigali y compris le RCD-CNDP-M23-RDF-UPDF Rwanda et Ouganda.

Le gouvernement de Luanda dit vouloir continuer à jouer sa neutralité en tant que médiateur.

Pour l’instant, c’est la Namibie qui est prête à donner des troupes et de prendre le commandement de la brigade de la SADC.

La Tanzanie, l’Afrique du Sud et le Malawi qui ont leurs soldats au sein de la brigade d’intervention rapide de la Monusco(FIB) pourraient simplement solliciter quelques-uns de ses hommes à rejoindre la brigade de la SADC.

Le Botswana a un problème d’effectifs pour son armée dont une partie est en mission au Mozambique pour combattre avec les armées Mozambicaine et rwandaise le groupe terroriste qui menace la stabilité du pays.

Le Zimbabwe connait de sérieuses difficultés internes sur les plans économique, social, financier et son armée a le problème de s’équiper par manque des moyens financiers.

On saura prochainement quels sont les pays membres qui sont véritablement prêts d’envoyer ses soldats à la brigade de la SADC qui sera déployée à l’Est de la RDC.

Enfin, c’est depuis Kampala en Ouganda que Peter Mathuki, le secrétaire général de l’EAC à dénoncer la mauvaise foi dans les déclarations du président Tshilombo Tshisekedi qui a demandé le départ de la force régionale pour inefficacité et collusion avec les occupants du RCD-CNDP-M23-RDF-UPDF Rwanda et Ouganda.

C’était le 10 mai dernier à Kampala que Peter Mathuki, le secrétaire général de l’EAC a rejeté les propos tenus par Félix Antoine Tshilombo Tshisekedi lors de sa conférence de presse au Botswana.

Peter Mathuki a plutôt loué et félicité le travail déjà accompli par la force régionale de l’EAC au nord Kivu.

Cette contradiction d’analyse des situations sécuritaires entre le secrétariat général de l’EAC et le président de la République Démocratique du Congo laisse entrevoir un bras de fer et que la force régionale ne quittera pas le sol Congolais dans le délai d’un mois annoncé par le pouvoir de Kinshasa.

GM

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