C’est depuis la remise en liberté provisoire de l’ancien directeur de cabinet du chef de l’état, Vital Kamerhe, que plusieurs témoignages font état d’une possible nomination de l’autorité morale de l’Unc comme Premier Ministre. Dans le camp des proches de Kamerhe et certains cadres de son parti cela pourrait intervenir dans le réaménagement du gouvernement attendu ce mois. Pour eux, ce sera une manière pour Félix Tshisekedi de revenir sur les fondamentaux de l’accord de Nairobi qui prévoyait que VK occupe le poste de Premier Ministre.
La question fondamentale que l’on peut se poser du coup est de savoir ce que deviendrait la majorité d’où est sorti Sama Lukonde, l’actuel Premier Ministre?
Si certains jugent cette possibilité valable, d’autres , la majorité, trouvent que se serait une erreur politique monumentale pour Félix Tshisekedi et l’ensemble de l’Union sacrée.
En effet, plusieurs raisons sont évoquées par ces esprits avertis qui demandent à Tshisekedi fils de ne pas céder à la tentation.
La tentation est un désir de s’engager dans des envies de jouissance à court terme qui menacent les objectifs à long terme, autrement, une attirance vers un désir, un plaisir, quelque chose d’agréable à court terme, mouvement par lequel on est porté, sollicité à des choses qui sont d’elles mêmes indifférentes.
Il faut noter , de prime à bord , que la remise en liberté de VK a fait tâche d’huile et ne cesse de susciter des réactions:
« Le Chef de l’état fait semblant de n’être pour rien mais on sait qu’il est informé de toutes les grandes décisions de Justice. Les loups ne se mangent pas entr’eux« , commente un curieux.
Quant à la probable nomination de Kamerhe, les réactions sont légions:
» Voir un voleur à la primature serait une première mondiale. C’est toujours possible avec ce que nous avons déjà vu avec d’anciens tueurs ministres« .
Un autre d’ajouter:
« si Félix Tshisekedi ose nommer VK comme son premier ministre, alors, nous comprendrons et conclurons qu’il a été complice dans le dossier 100 jours. Après son mandat, parce qu’l ne sera pas élu, ce sera son tour de nous dire combien ll a pris aux congolais, lui et sa famille que l’on a cité dans des dossiers sales« .
Au vu de ce tableau, il y a lieu que le chef de l’Etat, si jamais c’est cela son calcul, puisse réfléchir par deux fois avant de prendre une telle décision car son avenir politique en dépend.
L’homme prudent voit le mal de loin !
Sam Nzita
