Le général Muhindo Akili Mundos et son épouse sont accusés par la société civile de la Tshopo de vouloir exproprier des forêts aux paysans au PK 126 de Kisangani.
« Dans quel pays sommes-nous et quel crime aurait commis notre peuple pour mériter ce genre des dirigeants qui s’attaquent aux faibles au lieu de les protéger ?, s’interroge la société civile de la Tshopo.
La même société civile rapporte que M. Jacques Mapoli Mangala et son comité de la CFCL des Barumbi sont menacés et traqués par les éléments FARDC de la 31 ème région militaire conduits par l’épouse du général Mundos Muhindo Akili sur instruction de son conjoint.
Le général Mundos Muhindo Akili et son épouse veulent ravir la forêt des communautés locales des Barumbi Tshopo dans le secteur Bekeni – Kondolole, territoire de Bafwasende, à 126 kilomètres de la ville de Kisangani.
Depuis le dimanche 09 avril 2023, la femme du général Mundos Muhindo Akili accompagnée d’une trentaine des éléments FARDC fait chercher Jacques Mapoli Mangala et son comité afin de les contraindre à aller avec elle en forêt pour faire des jalons au nom de son époux, le général Mundos Muhindo Akili dans leur CFCL.
La société civile va plus loin en indiquant que le président de la CFCL des Barumbi Tshopo a reçu des appels de ce numéro inconnu 0999909922 qui le menace et l’oblige de venir rencontrer la femme de Mundos Muhindo Akili à Baliku au PK 126 route Ituri.
La femme du général Mundos Muhindo Akili se fait aussi accompagner par Victor Kitabu, le chef secteur Bekeni – Kondolole.
La société civile de la Tshopo se pose la question de savoir comment le général Mundos Muhindo Akili et son épouse peuvent utiliser des militaires FARDC payés par les contribuables Congolais à des fins privées pour violer les droits des communautés locales ?
Pour les défenseurs des droits humains de cette partie du pays, ailleurs, on ne peut jamais voir et vivre ce genre de folie d’abus du pouvoir car la justice sanctionne tout le monde quelque soit le statut social de tel ou tel dans les institutions.
Malheureusement, en RDC, l’anormalité est devenue la normalité.
Les épouses, enfants et les officiers supérieurs et généraux se croient être au-dessus des lois.
Les gardes rapprochées de ces hauts gradés affairistes de l’armée, la police et autres sont devenues et confondues à des coursiers par les épouses et enfants des officiers supérieurs et généraux en les envoyant acheter des unités de téléphone y compris kotinda bango na wenze, kolongola ba sani na mesa, repasser les habits aux domiciles de ces hauts gradés.
La société civile de la Tshopo demande à l’actuel Vice premier ministre de la Défense, Jean Pierre Bemba, de se saisir de cette affaire pour tirer les conséquences logiques de ces pratiques qui n’ont fait que trop durer.
Pour elle, c’est inconcevable qu’au moment où le pays est en guerre, certains officiers soient plus préoccupés par leurs affaires avec leurs épouses en matant les pauvres citoyens.
GM
