Alors que le Directeur général de la société nationale d’électricité, Snel, a déjà donné son quitus pour le paiement des factures des sociétés qui ont montré leur bonne volonté en procédant à l’électrification des artères principales de la ville de Kinshasa, le directeur financier de cette entreprise publique ne se presse guère pour libérer la solde dûe à ces derniers.
En effet, c’est depuis le mois de septembre 2021 que l’entreprise Cosmos Trading Agency a fini ces travaux d’éclairage public et le gouverneur Gentiny Ngobila est passé avec le bourgmestre de la commune de Kasa-vubu sur l’avenue de la Libération, ex 24 novembre pour admirer ces travaux qui font la fierté de toute la capitale.
Cependant, 6 mois après, aucun rond n’a été remis à l’entreprise Cosmos Trading Agency.
Son Directeur gérant , Kea Ambangito dit que le Directeur général a bien donné son accord pour le contrat qui a suivi son parcours normal depuis un mois du département de passation des marchés publics en passant par la comptabilité, le budget, le département d’investissement avant d’arriver à la trésorerie où le directeur financier ne veut apposer sa signature sur le chèque. Le gérant de Cosmos Trading Agency ne comprend toujours pas pourquoi cette société qui a bénéficié du travail bien fait de cette entreprise privée et qui a mis ses moyens en jeu ne veut pas honorer ses engagements :
» La Snel ne peut pas ignorer que nous avons des engagements en terme des prêts auprès d’autres partenaires qui ont hâte d’être payés. Nous sommes surpris par la lenteur dont fait montre la direction des finances de cette entreprise qui sait très bien qu’à ce niveau d’engagement, la lenteur du paiement engage des pénalités qui nous incombent de la part de nos partenaires« .
Cet opérateur économique s’étonne aussi de l’indifférence du gouverneur de la ville de Kinshasa, Gentiny Ngobila, et le président de l’Assemblée provinciale de Kinshasa, Godé Mpoy, qui se sont bombés la torse pour l’éclairage public dans la capitale.
Il demande, afin, au chef de l’état de décanter cette situation qui ternit son image.
Cette manière de traiter les partenaires en ne respectant pas les engagements pris par l’état est devenue une tradition. Souvent, cette lenteur cache une demande tacite de commission de la part des agents et cadres de la direction des finances qui attendent une enveloppe à leur tour avant de libérer le chèque.
Des pratiques à bannir dans un état dit des droits.
Don Petit N’Kiar
