La République Démocratique du Congo est plus que jamais déterminée à tourner la page du déploiement de la mission Onusienne en RDC.
Telle était la raison de la signature d’un protocole d’accord portant sur : « la note sur le retrait accéléré, progressif, ordonné et responsable de la Monusco de la RDC : plan et calendrier de désengagement complet », le mardi 21 novembre par le vice-premier ministre des Affaires étrangères Christophe Lutundula et la cheffe de cette mission Onusienne Bintou Keita.
Le chef de la diplomatie congolaise Christophe Lutundula a affirmé que le gouvernement congolais est plus que satisfait par le travail réalisé en collaboration avec les experts de la MONUSCO, appelant toutes les parties à garder de l’espoir et à agir pour la réussite de ce processus de retrait.
La signature de ces accords va permettre sans jambage ni couac le début effectif de l’opération de retrait des casques bleus.
Bintou Keita, représentante de l’ONU en RDC a salué l’état d’esprit qui a guidé ces travaux et l’engagement des uns et des autres pour une sortie avec honneur de la MONUSCO.
Ce départ de la Monusco est la conséquence logique de la demande pressante des autorités congolaises. Pas plus tard qu’en septembre, lors de l’Assemblée générale des Nations-Unies, Félix Tshisekedi du haut de la tribune de cette instance avait indiqué qu’il est temps pour la RDC de prendre en charge sa propre sécurité.
Un mois après soit en octobre, le Conseil de sécurité avait encouragé le gouvernement congolais et l’ONU, dans le cadre du groupe de travail conjoint composé du gouvernement, de la MONUSCO et de l’équipe de pays des Nations Unies, à élaborer d’ici novembre « un plan de désengagement complet» chose qui vient de se matérialiser.
Les Casques bleus font face à une hostilité par la population qui leur reproche l’inertie face à l’insécurité dans l’Est du pays. Depuis l’année dernière, des manifestations anti-Monusco ont causé la mort de plusieurs dizaines de personnes.
NGK
