Célébration du protocole de Maputo: RDC engagée pour la promotion des droits des femmes.

La République démocratique du Congo a réitéré son engagement deà la promotion des droits des femmes, à l’occasion de la célébration du 20 ème anniversaire de l’adoption du protocole à la Charte Africaine des droits de la femme en Afrique communément appelé << protocole de Maputo>>, mardi à Kinshasa en République démocratique du Congo (RDC).

<< Notre pays a adhéré à plusieurs instruments juridiques internationaux et régionaux de promotion des droits des femmes. C’est cette sensibilité aux questions du genre et son engagement à y œuvrer pour des solutions durables qui ont valu au président de la République, Félix Tshisekedi Tshilombo, le titre de Champion de la masculinité positive par ses paires de l’Union Africaine, au terme de son mandat à la tête de cette organisation continentale, pour accorder l’importance aux questions des droits des femmes, non seulement en RDC, mais également au-delà de nos frontières, à travers le continent africain>>, a déclaré dans son allocution, la Ministre de la formation professionnelle, la ministre Antoinette Kipulu, représentante de la ministre du genre, famille et enfant Mireille Masangu Bibi Muloko en mission.

Et, exprimer sa gratitude à l’endroit du premier ministre Jean-Michel Sama Lukonde, premier Ministre, pour sa détermination à réaliser la vision du Chef de l’État, concernant la promotion des droits de la femme dans notre pays. Car, << il ne cesse de nous encourager dans ce travail pour que l’agenda genre de la République, tel que défini dans le programme d’action du gouvernement se matérialise sans faille. Avant de remercier tous les partenaires qui apportent un appui technique, financier et matériel dans le combat pour l’égalité des droits entre les hommes et les femmes>>, a martelé la ministre Kipulu.

Elle a rappelé par cette opportunité qu’en juillet 2003, lors du deuxième sommet de l’Union Africaine tenue à Maputo, au Mozambique, les états membres ont adopté ce protocole, cette adoption traduit l’engagement des états à mettre un terme aux discriminations et aux violences faites aux femmes notamment les mutilations génitales, les mariages précoces et toutes les autres formes de discrimination et de traitement infligés à la femme et à la jeune fille.

<< Même si, il y a une avancée dans ce sens beaucoup reste encore à faire, notamment le droit à la santé de la femme, spécialement en matière de santé sexuelle et reproductive où la République démocratique du Congo représente le taux de mortalité maternelle élevé l’un des plus élevés au monde. Dans le secteur économique également, les avancées enregistrées sont timides, il nous faut des mesures et stratégies appropriées pour promouvoir les droits économiques et socio- culturels de la femme congolaise afin de réduire la pauvreté qui se conjugue au féminin dans le pays>>, a avancé la ministre.
Les droits de la femme, sont des droits humains. Ils ne sont ni négociables, ni discutables

De son côté, le représentant de l’organisation non gouvernementale internationale ( IPAS), a dans son mot de circonstance éclairé que

<>, a dit, le représentant de l’organisation non gouvernementale internationale ( IPAS), Jean Claude Mulunda.

Il a pourtant souligné le droit d’être éduqué, pour lui, quand on éduque un homme, on éduque un homme m. Mais quand on éduque une femme, on éduque toute une génération, la femme a le droit de gagner un salaire juste et équitable, le droit de posséder des biens et d’hériter, le droit d’expression et la liberté de vote et le droit de posséder de son corps, d’opérer des choix libres et éclairés en matière de la sexualité et de la reproduction>>, a-t-il ajouté.

Jean Claude Mulunda a également indiqué que l’égalité de genre et de l’équité dans la jouissance des droits en RDC, sont énormes mais sa structure reste convaincus qu’avec l’engagement de tous, ils peuvent réduire ces inégalités et garantir à la jeune fille et jeune garçon, la même chance, les mêmes opportunités dès la naissance.

Il faut noter que les droits promus par le protocole de Maputo sont des droits inhérents à la personne humaine. Ils sont inaliénable, interdépendants et indivisibles. Ils concernent huit thématiques, à savoir : l’égalité et non- discrimination, la protection des femmes contre la violence, les droits relatifs au mariage, le droit à la santé et à la reproduction, le Droits économiques, sociaux et culturels, le droit à la paix, le droit à la protection des femmes pendant les conflits et les droits des groupes de femmes bénéficiant d’une protection spéciale.

H.B

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