Tshopo : entre peur psychose et insécurité, les autorités appelées à agir efficacement pour rassurer la population

Le dimanche 5 novembre courant, la ville de Kisangani a vécu un atmosphère hors pair. Une psychose généralisée due aux mouvements massifs de la population en provenance des villages Yalisombo et Batiamutengo,villages situés à 25 kilomètres de Kisangani. Pour causes, suspicion de trois jeunes non connus du village Batiamutengo travaillant dans la ferme de Monsieur Kombozi par les villageois et un conflit passionnel entre les jeunes de Batiamutengo et Yalisombo. Comme le renseigne le communiqué signé par le porte-parole de la gouverneure de la Tshopo, 6 vies ont été atrocement fauchées, 8 blessés graves,des déplacés énormes et des cases incendiées. Rappelons que depuis le mois de mai , un conflit communautaire entre Mbole et Longola a vu le jour avec à la clé des vies fauchées, des déplacés qui vivent dans une précarité qui ne dit pas son à kongakonga et des dégâts matériels énormes. Dans cette période où les échanges électorales approchent, les autorités tant nationales que provinciales sont donc appelées à pouvoir redoubler d’efforts pour pouvoir non seulement rétablir l’ordre public et la paix en vue des élections, mais aussi et surtout pouvoir éviter que ce conflit puisse se exporter ailleurs dans la Province.

Dans son message le week-end dernier à la population de la Tshopo, en général, et de Kisangani, en particulier, le candidat président de la République et originaire de cette province, le professeur Buse Falay a averti les personnes citées dans ces tueries de ne pas prendre Lee tshopolais comme des naïfs et que justice sera faite pour établir les responsabilités.

Plusieurs gangs recrutés par des mains noires ont cités des noms des personnes politiques impliquées dans ces tueries.

FMK

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